mercredi 24 février 2021

Sur les derniers avis de Patrice Guinard quant au corpus Nostradamus

Sur les derniers avis de Patrice Guinard quant au corpus Nostradamus Jacques Halbronn Patrice Guinard « Aparté en guise d’épilogue » « Il est devenu de bon ton depuis quelques années de fabriquer ce que j’appellerai de la contre-interprétation passéiste et rétrograde ou au contraire de l’analyse activiste et projective des quatrains de Nostradamus, soit pour tenter de montrer que les quatrains versifient des chroniques historiques que personne n’a pu retrouver, soit pour tenter de montrer que le texte des quatrains reflète des événements postérieurs et identifiables qui n’ont pu être prédits en raison des limites de l’esprit humain, et donc que les Prophéties seraient antidatées. Ainsi semblent s’affronter deux clans de sceptiques, qui à partir de leur assentiment commun aux idoles de la mentalité moderne, parviennent à des conclusions diamètralement opposées, tout en mettant en branle des méthodes de travail et des techniques d’interprétation tout aussi aléatoires que celles de leurs prédécesseurs « illuminés » qu’ils fustigent. Il n’est pas plus de connaissance historique, pas plus de rigueur méthodologique, chez ces anti- que chez les pro- d’autrefois et d’aujourd’hui. On observe même chez ces nouveaux sceptiques, comme on parle de « nouveaux philosophes », une plus fâcheuse tendance à biseauter le texte à l’aune de leurs traficotages (sur cette question, cf. « Le quatrain 23 de la centurie VI et la critique des méthodes dites rationalistes « , CN 64). Le plus souvent, ils se contentent de se polariser sur un vocable ou sur une expression, et interprètent un petit bout de vers, quitte à laisser le reste du quatrain dans l’ombre, ou au besoin à invoquer des fautes typographiques pour les morceaux non étudiés. En outre l’histoire du typographe qui fabrique le texte sous la dictée d’un lecteur, rapportée par Brind’Amour en 1993 (p.14), reste sujette à caution, et l’on peut penser que les divers imprimeurs des Prophéties restèrent très vigilants pour la fabrication d’un texte de cette nature. Dans le camp des iconoclastes — et Shakespeare comme Rabelais auront aussi mérité les leurs –, le refus d’accorder à Nostradamus la paternité des quatrains des Prophéties en imaginant l’existence de clans organisés de faussaires, au besoin aux intérêts divergents, s’accompagne d’une systématique falsification des dates et des textes, et d’une surdité maladive aux témoignages les plus évidents. Le procédé le plus utilisé, en dépit des preuves matérielles, consiste à marteler le dogme futile selon lequel les premières éditions auraient été imprimées sur le modèle d’éditions beaucoup plus tardives. Un autre truc consiste à faire croire que des plagiaires des années 1570-80 dont on connaît par ailleurs les textes médiocres, auraient pu changer de style et d’envergure littéraire pour parvenir à rédiger des quatrains à l’aune de ceux de l’astrophile provençal. Ces procédés s’apparentent aux modèles révisionistes et mouvements de mystification, de falsification et de réécriture de l’histoire, très en vogue aujourd’hui, et notamment pour des sujets où la séduction iconoclaste s’accorde aisément avec une aversion atavique mêlée à une grande part d’ignorance. C’est le cas pour les études nostradamiennes, comme pour celles relatives à l’astrologie et à l’histoire de l’astrologie, matières trop longtemps délaissées par les recherches académiques (cf. Guinard, TH. D., 1993, et Astrologie : Le Manifeste 2/2, CURA, 1999). Les témoignages et attestations externes de l’existence des Prophéties sont beaucoup plus nombreux que ne l’imaginent les apprentis exterminateurs. Le corpus des textes littéraires, latins, français, allemands, italiens, anglais, etc, restés manuscrits, ou publiés entre 1555 et 1575, ou même quelques années après, pourrait réserver encore de belles surprises. Les almanachs de Nostradamus, mais aussi ses Prophéties, malgré leur diffusion moins importante, ont été beaucoup plus diffusés et médiatisés qu’on ne l’a cru et dit, et je fournirai prochainement quelques témoignages que n’a pu retrouver Brind’Amour, lequel travaillait essentiellement au dépouillement d’éditions modernes accessibles dans les rayons de bibliothèques ou centres de recherche de type universitaire. En outre, ces sceptiques et zététiques n’ont pas encore compris que Nostradamus a volontairement « tronqué » son texte (septième centurie incomplète, quelques vers inachevés, bribes des centuries dites 11 et 12 rapportées par Chavigny, etc), afin précisément de piéger les analyses des gobe-mouches, aussi nombreux dans ces milieux que chez leurs adversaires. [Il y a quelques années, sur un forum canadien de gogo-sceptiques, les adversaires de mon argumentation en faveur de nouvelles perspectives pour l'astrologie, faute de répondant, avaient fini par se persuader que ma thèse, soutenue en 1993 à la Sorbonne, n'aurait jamais existé !] C’est une architectonique partielle, ouverte à toutes les dénégations hasardeuses, que le prophète salonais a décidé de construire, précisément en rempart contre ses détracteurs, et en prévention contre toute tentative de contrefaçon ultérieure. Car si l’on se met à fabriquer des quatrains, il n’y a aucune raison d’imaginer des centuries incomplètes, dont l’organisation serait précisément en contradiction avec les mentions apposées au texte : « dont il en y à trois cents qui n’ont encores jamais esté imprimées » (en 1557) alors qu’on ne compte que 286 ou 289 quatrains, et : « trois Centuries du restant de mes Propheties, parachevant la miliade » (préface à Henry II du 27 juin 1558) alors qu’il manque encore une vingtaine de quatrains, même en incluant ceux parus à cette date dans les almanachs. Ce scénario me semble être l’éclaircissement majeur à l’aporie sur laquelle se sont échinés nombre de commentateurs : Nostradamus a initialement conçu sa fameuse septième centurie « inachevée » et « incomplète » en dépit des mentions qui semblent l’infirmer, afin de contrecarrer et démasquer toute velléité frauduleuse, et il a probablement imaginé que des zélateurs piégés s’autoriseront à la compléter ultérieurement par un appendice (les 58 sizains du supplément dit de Sève). Mais précisément, ce supplément apocryphe est la meilleure preuve de l’organisation initiale ! Et la probabilité est quasi nulle pour que de supposés faussaires imaginent une telle organisation (dont j’ai analysé les premières données dans de précédents articles : cf. « Les pièces de l’héritage », CN 177, puis Atlantis, 414, 2003), et surtout pour qu’ils puissent en reproduire les articulations d’une édition à l’autre. » Nous énumérons brièvement le réquisitoire concernant les fausses éditions antidatées. Les personnes intéressées à approfondir le sujet trouveront aisément toutes les références que nous évoquons, en cherchant sur Internet ou en se reportant au Répertoire Chronologiuque Nostradamique de R. Benazra dans la plupart des cas. Argument de la mauvaise iconographie Les faussaires en puisant dans la bibliothèque nostradamique à leur disposition ont confondu vraies et fausses éditions des pronostications. La vignette de couverture du Répertoire Chronologique Nostradamique -que nous avions fournie – est issue d’une édition pirate par Barbe Regnault – Pronostication nouvelle pour l’an 1562-et elle ressemble comme une goutte d’eau à l’édition antidatée de 1555 (cf le fac simile des Amis de Michel Nostradamus 1984) Dans notre quatrième de couverture du RCN nous écrivions : »La littérature nostradamique comporte (..)aussi bien l’oeuvre proprement dite de Nostradamus que celle de ses adversaires , incluant les imitateurs et les commentateurs de telle ou telle partie du corpus recensé » Argument du chantier centurique Il est connu que certaines éditions de la Ligue ont comporté plus de quatrains que d’autres, ce qui montre que nous avons affaire à un chantier en progrès (cf communication Verdun Saulnier 1997) C’est ainsi que Benazra dans le RCN (p 123) note « Il manque les quatrains 44, 45,46, 47 de la Centurie IV. Mais les éditions suivantes comporteront les dits textes y compris les éditions datées de 1555 et autres !!!! Comme par hasard, un des quatrains additionnels (IV, 46) comportait une mise en garde contre ce qui se passait à Tours à cette époque. Argument de la fabrication des quatrains Il ne semble pas que Guinard ait daigné tenir compte du travail de Chantal Liaroutzos concernant l’emprunt à la Guide des Chemins de France ( cf Réforme et Humanisme). Nostradamus se serait il amusé à recopier des pages de cet ouvrage ? C’est bien plutôt l’oeuvre de faussaires besogneux plagiant un ouvrage extérieur au domaine pour étoffer leur contrefaçon . On connait le procédé pour les Protocoles des Sages de Sion avec la récupération de Maurice Joly La source des « présages » Nous avons montré que ces quatrains des almanachs étaient une versification de textes en prose y figurant. La source du quatrain « macelin » Elle est à chercher dans un ouvrage prophétique de Nostradamus que Guinard ne mentionne pas et qui ne nous est connu que par un manuscrit réédité au début du Xxe siècle. Il s’agit là d’une versification du texte. Là encore, on voit mal Nostradamus s’amuser à une telle besogne. Prédictions de l’almanach pour 1562 « Et ne veux rien mettre de l’an 1567 que dans le mois d’Avril naistra un (sic) de quelque grand Roy et monarque, qui fera sa fin cruelle et sanguinolente mais la ruine de son régne oncques ne fut pire ne plus sanguinaire. On le nommera MARCELLINUS mais on lui ostera de son nom l’R.’ » Si on enlève, le R de Marcellinus, on arrive à macellinus, ce qui nous renvoie à « macelin », boucher, Ce qui est à rapprocher du quatrain VIII 76 : En latin, le macellum est le « marché aux viandes » Le quatrain ne restitue pas le jeu de mots et ne fait sens que par référence au texte en prose. « Plus macelin que roi en Angleterre Lieu obscur nay par force aura l’empire Lasche sans foy, sans loy saignera terre Son temps s’approche si pres que je souspire » -cf nos études sur propheties.it. Nostradamus aurait il apprécié de telles fabrications ? Guinard part du principe que la « critique nostradamique », selon la formule de notre post doctorat) s’en prend à la mémoire et à l’image de Nostradamus. Bien au contraire, il s’agit de nettoyer cette image ! Il y a là un énorme contre sens ! La référence à la bibliothèque de Nostradamus Certaines éditions attestent du caractère posthumes des contrefaçons. Même les faussaires au départ ne soutenaient pas que les premières éditions des Centuries seraient parues du vivant de Nostradamus. Ce n’est que dans un deuxième temps que l’on aura basculé, en une sorte de surenchère vers cette position. Les premières fausses éditions posthumes n’ont pas été conservées. Le second volet des Centuries A l’évidence, il n’était pas connu sous la Ligue et il n’y est pas fait référence avant 1590. Le seul exemple d’une édition à 10 centuries est l’édition posthume de 1568 qui aurait donc été inutilisée par les éditions suivantes des 1588-89. Ce second volet ouvert par l’Epitre à Henri II (calquée sur celle parue en tête des Présages pour 1557 mais ne s’y référant pas!) nous semble appartenir au camp adverse de celui de la Ligue, celui dont la capitale était autour de Tours (visée à la Centurie IV) Par la suite, l’on aura réuni ces deux volets sous un seul et même volume, lesquels seront commentés dans le Janus Gallicus comme s’il s’agissait d’un ensemble d’un seul tenant (1594) Le quatrain du couronnement d’Henri IV 1594 Ce quatrain IX, 86 comporte le mot Chartres car c’est là que ce couronnement eu lieu mais il se sert d’un des passages de la Guide des Chemins de France qui comportait le nom de « Castres », opportunément rendu par Chartres dans les Centuries. Rappelons que les rois de France sont généralement couronnés à Reims,inaccessible à l’époque sous le contrôle de la Ligue. Ce quatrain IX, 86 figure dans le second volet qui est le support du camp d’Henri de Navarre. On dispose donc d’un terminus pour ce quatrain qui ne saurait être antérieur à 1593 alors qu’il figure dans la fausse édition de 1568. LA récupération d’imitateurs Pour mener à bien leur entreprise, les éditeurs des contrefaçons auront puisé dans le corpus de ses imitateurs des quatrains de ses almanachs des années 1570 sans parler du cas de Morgard et de ses sixains ! On pense au cas Crespin dont s’est servi Brind’amour. Conclusion : on ne se laissera pas impressionner par l’accumulation de références qui masquent mal les lacunes de ses positions. Quant à réfuter certaines de nos analyses liées à des événements des années 1588-1594 par la thèse selon laquelle certains quatrains auraient bien été prophétiques, c’est là un argument spécieux qui interdit toute approche critique sérieuse. On en arrive ainsi d’ailleurs à un proces d’intention selon lequel ceux qui usent de tels arguments viseraient à refuser la dimension prophétique de Nostradamus ! Or, si Nostradamus a été tenté à la fin de sa vie par le prophétisme, comme on peut le voir dans son Almanach ???, il ne semble pas qu’il ait le moins du monde souhaité s’exprimer par le biais de quatrains ! Même les quatrains de ses almanachs n’ont même pas été son œuvre mais celle de quelque versificateur. Nostradamus, en effet, voulait en bon médecin astrologue, asseoir son discours sur des données astronomiques avérées et sur une certaine chronologies clairement exposée. En en faisant un vaticinateur inspiré (cf les premiers quatrains de la Centurie I) c’est bien là que l’on trahit sa mémoire ! Bibliographie Jacques Halbronn, éditeur du Répertoire Chronologique Nostradamique de Robert Benazra, 1990 Jacques Halbronn 1991 Une attaque réformée oubliée contre Nostradamus (1561 … in revue Réforme et Humanisme Astrologie et Prophétie. Merveilles sans images L’appareil iconographque dans la littérature divinatoire française au XVIe siècle. Ed. Bibliothèque Nationale 1993 Les Prophéties et la Ligue in Prophétes et prophéties, Journées Verdun Saulnier Presses de l’Ecole Normale Supérieure 1998 Le texte prophétique en France.Formation et fortune, 1999 (thèse d’Etat) Le dominicain Giffré de Rechac et la naissance de la critique nostradamique au XVIIe siècle 2007 « post doctorat) Documents inexploités sur le phénoméne Nostradamus. 2002 2003 Etudes sur le site Espace Nostradamus de R. Benazra Vers une nouvelle approche de la bibliographie centurique Revue Française d’Histoire du livre 2011 2012 sur le site propheties. it. de Mario Gregorio. 2017 Dernières avancées de la critique nostradamique sur le site editions grande conjonction blogspot. com JHB 24. 02. 21

dimanche 14 février 2021

jacques Halbronn L'image des astrologues dans la presse francophone (1950-1985)

L'image des astrologues dans la presse francophone (1950 -1985) par Jacques Halbronn Nous avons constitué, au fil des années, un corpus d'articles, de coupures de presse sur plusieurs décennies, notamment à l'occasion de congrès et autres rencontres astrologiques dont une grande partie eut d'ailleurs lieu à notre initiative. Il apparaît que ce type d'événement est l'occasion providentielle pour les journalistes de s'interroger et d'interroger autour de cette discipline assez particulière et intrigante. Un filon que nous n'avions pas su jusqu'à présent exploiter. Bien évidemment, nous ne donnerons que des extraits de ce type de matériau, nous réservant ultérieurement la possibilité de le numériser dans son ensemble. Nous fournissons ci dessous un premier balisage que nous étofferons par la suite. Mais ce qui nous frappe singulièrement, c'est quand même l'écho de la prévision des astrologues pour le début des années 80, telle qu'elle apparaît lors des colloques de septembre 1974 et février 78 et dont on sait qu'elle sera démentie. Le Congrès de septembre 1974 aura été fortement marqué par une telle perspective. On notera l'absence de congrès français entre 1953-54 et 1974. Lille 23-24 Avril 1950 Journées Internationales d'Astrologie de l'Académie Nationale Française d'Astrologie, Président J. Dupas Nord Matin Photo de groupe . On reconnaît Ruperti, Présence de Horicks et Michaux, Hirsig, Duvivier, «  Dans son discours (..) M. Dupas analysa la crise qu'a subie et que subit encore l'astrologie. Il conclut en demandant, au nom de l'Académie, la reconnaissance officielle de l'astrologie ' VIIe Congrès International d'Astrologie Paris, La Mutualité 31 12 53 Combat « Les étant en guerre, nous ne saurons que l'an prochain de quoi sera fait 1954 Article de Marcel Bondy 31 12 53 Samedi Soir 70 hommes se penchent sur l'astrologie Photos en médaillon du Colonel Maillaud, président de la Société Astrologique de France etc Photo du bureau du Congrès . Avec Zoé Wassilko Serecki, Arnould de Grémilly etc Georges Moinard La Villedieu à la tribune. Dessin humoristique sur le Sagittaire 03 01 54 Gilet Rouge, Soleil blanc et lune noire au Congrès International des astrologues Caricatures d'Arnould de Gremilly et de la Comtesse Zoé Wassilko, Colonel Maillaud article signé Cara. 08 01 54 La Dépeche du Midi «  Au lendemain du VIIe congrès International de l'Astronomie (sic) 'L'astronomie (sic), science royale » Ici Paris 17 01 54 Pour 300 astrologues réunis à Paris,  l'an 2000 marquera le triomphe de leur savoir déjà favorablement influencé par le Verseau Congrès de l'ISAR (International Society for Astrological Research) avec le concours du Centre International d'Astrologie et des JIAPS (Journées Internationales Astrologiques de Paris incluant le CEFA et le GERAS) 29 septembre 1974 Le Journal du dimanche Alerte dans le ciel pour 1990. Les plus grands astrologues réunis à Paris sont tous d'accord. Ils s'attendent à une catastrophe. Ça commencera à être très critiques à partir de 1983 En espagnol Lo advierten los futurologos en el Congreso de Paris Mardi 2 octobre 1974 Le Canard Enchainé Quand le Président se tait les astrologues se taisent 9- 11 décembre 1975 Au Congrès d'astrologie d'Automne Organisé par le Mouvement Astrologique Universitaire sous la présidence de Jacques Halbronn , au FIAP Photo Jacques Halbronn, En espagnol , article de Adolfo Lopez 28 12 75 Solidaridad Nacional Respuesta el Manifesto de los 186 traduction espagnole du texte adopté à Paris septembre 1977 L'Autre Monde « L'autre monde et le MAU vous offrent les clés de 'Ere du Verseau  Un Congrès d'astrologie pas comme les autres ». Congrès MAU « La grande conjonction ' FIAP, février 1978   « 21 de junio de 1982. La gran catastrofe / Ese dia ocho planetas se encontraran en perfecta alineacion con respecto a la Tierra Article de Rafael Lafuente ' Colombet como Barbault, como todos los astrologos serios esta preocupado por las configuraciones planetarias de los anos 1981-82 Paul Colombet : «  Barbault y yo creemos que una guerra mundial sera dificilmente evitable. «  Photos Jacques Halbronn, R. Lafuente 19 juin 1978 Nice Matin article de Vincent Tivoli Sous la photo avec Danielle Fournier (RMC)  le mage de Bargemon, Guy Jourdan, Jacques Halbronn, Alexandre Ruperti face au public Autre photo avec l'Allemand Christian Meier Parm « Elisabeth Teissier au colloque de Saint-Maximin « Il vaut mieux une mauvaise astrologie que rien du tout » Nord Matin 9  12 78 Le temps d'un congrès, les astres se donnent rendez vous à la halle au sucre. En astrologie comme ailleurs, l'ordinateur est roi. Photo : on reconnaît Denis Labouré, Jacques Halbronn, Blanca Hernandez Lupion Pierre Heckel 01 09 79 La Suisse Premier congrès en Suisse Romande L'astrologie ; et si c'était sérieux. Photo : Jacques Halbronn « chercheur du CNRS » 9-15 juin 1980 Au Centre universitaire protestant. Séminaire international d'astrologie Il est organisé par le Groupement astrologique de Suisse Romande et des Provinces françaises limitrophes sous le patronage du Mouvement Astrologique Unifié de Paris Orne Metz 7 novembre 1982 Congrès International de Metz. La « science des astres » sur les bancs de l'Université. Photo « une nombreuse assistance à l'amphithéatre n°2 Photo ; Les trois premiers conférenciers Au centre M . Heckel, président fondateur du collége astrologique de Metz, M  Jacques Halbronn, Président du mouvement astrologique Unifié, , M. Alain Vassy, ancien secrétaire général de la Chambre de Commerce et d'industrie de Saint Dié et actuellement directeur général adjoint de la société informatique « Alsy » La dépeche du Midi Toulouse Actualité. 13.12 82 Dépasser les querelles des chapelles Etre astrologue chez Descartes. L'astrologie est une science, pas une magie/Dur à faire accepter au pays du rationalisme Astrologie mode d'emploi. Les enfants de Nostradamus sont en congrès jusqu'à dimanche. Au « Pharaon » bien entendu. Photo ; les deux organisateurs du congrès des astrologues ; M.. Alain Kieser M. Jacques Halbronn 31 juillet 1983 Congrès international d'astrologie à la Coupiane ( La Valette, près de Toulon) Deux photos Jacques Halbronn, Guy Jourdan, Daniel Renard etc Presses Océan 01 08 83 L'astrologie à Nantes. Un congrès en septembre. Sur l'initiative d'une association parisienne, le MAU et en collaboration avec une association nantaise l'ADREA Le Parisien 25 octobre 1983 Le cours des astres. La faculté d'astrologie de Paris Article de Marie-Aline Janneau Votre Avenir Mars 1984 Congrès de Lucerne. L'astrologie se montre en Suisse Photos médaillons Liz Green, Alexandre Ruperti, Claude Weiss co organisateur du Congrès L'astrologie au Xxe siècle Photo de groupe; R. Idemon C  Weiss, Bruno Huber, Jacques Berthon ; A Ruperti, Michel Gauquelin, Danièle Rousseau, Joelle de Gravelaine, P. Niehenke etc Midi Libre 26 09 84 Rendez vous de l'étrange au Cap d'Agde qui devient capitale des sciences occultes Le Parisien 02. 01 85 Article de Yolain de la Bine. Elle a aujourd'hui sa fédération. L'astrologie croit en son étoile. Photo de Jean Pierre Nicola Avril 1985 Science et Astrologie au Palais des Congrès Photo Danièle Rousseau, J. de Gravelaine, Fernand Schwartz, A Ruperti, Y. Lenoble etc 13 juin 1985 La République du Centre Astres à vendre. Dans le cosmos des sciences occultes, l'astrologie se porte comme un charme. Etes vous branché sur le langage et les rythmes planétaires ? Orléans sous les signes du Zodiaque Un attrait pour l'irrationnel. 11-15 Décembre 1985 L'Expansion* » Symbolium » , c'est le nom du premier forum de symbolisme et d'astrologie qui vient de se tenir à Cannes. Photo de Daniele Rousseau Sources. Forum Astrologie et symbolisme. L'astrologie s'est voulue Star article d'Alain Chevillat Photos ; Joelle de Gravelaine, Daniéle Rousseau, André Barbault, Alexandre Ruperti Vous et votre avenir L'autre « festival de Cannes » « Une photo de famille aux marches du Palais » On reconnaît Marielle Garrel, Jacques Halbronn, Gérard Sabian Jeanne Elazard ; André Bourquerod, En médaillon : Joelle de Gravelaine et Alexandre Ruperti JHB 14. 02 21

vendredi 12 février 2021

jacques halbronn Histoire de la structuration astrologique du système solaire

Histoire de  la structuration astrologique du système solaire Par Jacques Halbronn On nous parle en astrologie mondiale de « planètes lentes » mais où passe réellement la frontière avec celles qui seraient donc « rapides » ? Ce clivage ne recoupe même pas la notion de planète « transsaturnienne » puisque sous une telle appellation, à la base de l'indice cyclique (indice de concentration planétaire de Gouchon) l'on englobe Jupiter et Saturne au sein d'un groupe comportant Uranus, Neptune et Pluton. Cote mal taillée. Faudrait-il alors parler de planète transmartiennes au lieu de transsturniennes  puisque l'indice cyclique va de Jupiter jusqu'à Pluton?Selon nous comme on va le montrer, la meilleure formulation devrait en fait être celle de planètes transjupitériennes. Aux dernières nouvelles, du côté des astronomes du système solaire, il existerait un clivage entre Jupiter et Saturne. Or, dans un article datant de 1980, nous notions -et c'était donc avant le fiasco prévisionnel qui allait suivre- que la quantité de conjonctions marquant le début des Années 80 faisait la part belle à Jupiter. (in revue Nouvelle Acropole n° 58) alors que Jupiter serait absent à la fin des dites années. C'est dire que nous esquissions déjà, par avance, ce qui aurait pu conduire à une réforme de l'indice cyclique de Gouchon-Barbault si d'aucuns avaient pu imaginer de le repenser en amont (cf sur la liste de ceux qui exploitèrent ce sujet, in revue L'Astrologue 1978, n°42) On aura compris que notre critique aura précédé et non suivie le fiasco prévisionnel, ce qui est toujours préférable car une approche théorique bien conduite évite les aléas de la pratique en aveugle, c'est à dire du fait d'une préparation conceptuelle menée insuffisamment loin. Autrement dit, dès1980, nous avions tiré la sonnette d'alarme dans une revue dont le numéro était en grande partie consacré à l'astrologie mondiale et aux dites années 80. La lecture de notre mise en garde eut été la bienvenue. On aurait pu éviter de s'exciter sur les conjonctions jupitériennes et se focaliser sur les trois conjonctions des vraies planètes « lentes », transjupitériennes de la fin de la décennie, lesquelles furent effectivement marquantes, dont celle de Saturne avec Neptune. Un beau gachis ! Examinons btièvement les tentatives de structuration astrologique du système solaire. On pense évidemment au « RET' de Jean Pierre Nicola qui regroupe les planètes de la sorte : Soleil-Mercure- Vénus Mars Jupiter Saturne Uranus Neptune Pluton. On note que Nicola s'en tient à la frontière transsaturnienne en incluant Saturne du côté de Jupiter et non du coté d'Uranus, ce qui est bien dommage. Il est vrai que l'histoire de l'astronomie nous enseigne que des milliers d'années séparent la connaissance de Saturne de celle d'Uranus. Mais cet argument d'ordre historique est-il recevable ? Le « septénaire » est -il une donnée sacro-sainte ? Pour notre part, il fut un temps où nous avions placé la frontière au delà d'Uranus (cf Clefs pour l'Astrologie, Paris Seghers 1976 et 'Astrologie Sensorielle », in magazine Cosmopolitan, décembre 1976) En effet, nous avions appris qu'Uranus était visible à l'oeil nu à la différence de Neptune qui exige une lunette. Notre idée à l'époque était de rechercher des « quatuors », des nombres pairs, et ainsi Uranus venait compléter le groupe incluant Mars, Jupiter et Saturne. Par la suite, nous nous étions polarisés sur le monoplanétarisme et c'est probablement ainsi que nous avions suivi Jupiter dans sa course, en rapport avec les « planètes lentes » comme ce fut le cas en 1980 au point de parler d'une astrologie « jupitérienne ». D'ailleurs Barbault, dès 1946 dans les Cahiers Astrologiques «''n°4) avait parlé des « interférences » entre Jupiter et Saturne d'une part et Uranus et Neptune de l'autre, distinguant ainsi un groupe rapide et un groupe lent. Mais la lecture de l'indice de concentration planétaire de Gouchon l'aura conduit à adopter en bloc les cinq planètes sans opérer dès lors de distinction entre elles, selon une approche purement quantitative où Jupiter pesait d'un même poids dans la balance conjonctionnelle que Pluton. On notera également que sur la base des travaux statistiques de Gauquelin, la dernière planère la plus lente donnant des résultats positifs est Saturne (L'influence des astres, 1955) Dans notre étude critique de la Tétrabible de Ptolémée, nous avons montré qu'à l'origine le dispositif des maitrises planétaires ne comprenait pas Saturne et qu'il fallait parler de deux séries de six astres, l'un articulé sur les équinoxes, l'autre sur les solstices. Le sénaire avait précédé le septénaire avant que l'on ne s'ingénie, fort maladroitement à faire une place pour Saturne, quitte à évacuer les positions équinoxiales des luminaires. Si ce coup de force ne s'était pas produit l'on aurait respecté la frontière au delà de Jupiter et évité les dérives qui suivirent jusqu'à l'indice cyclique à 5 planères au lieu de 4. En fait nous aurions trois astrologies en présence : -une astrologie rotationnelle incluant ce qu'on appelle l'escorte solaire, avec Mercure et Vénus, limitées par leur élongation maximale, respectivement de 28° et 48°.. une astrologie jupitérienne qui s'inscrit dans le parcours zodiacal et non plus dans le mouvement diurne. Selon l'astronomie actuelle, Jupiter serait le gardien du seuil du système solaire une astrologie Saturnienne qui ouvre vers les faubourgs, la banlieue du système solaire. Selon l'astronomie actuelle, Saturne s'ouvrirait vers l'extérieur. On nous objectera que ces données n'étaient pas à la portée de la science des Anciens. Or nous pensons que certaines connaissances étaient accessibles, mais c'est là un autre débat. Autrement dit, à une astrologie jupitérienne à échelle humaine avec son cycle de 12 ans, s'oppose une astrologie surdimensionnée qui agirait à notre insu, du fait de l'invisibilité des trois quarts du troisième groupe, ce qui ne permet évidemment pas d'un déterminer les phases à partir de la seule planète connue des Anciens, pour le dit groupe, à savoir Saturne. Jupiter et une astrologie du visible, de la conscience face à Saturne et une astrologie secrète, inaccessible. L'indice cyclique ne fait sens que dans le cadre de cette troisième astrologie et faute de quoi, c'est l'échec. La mythologie ne nous dit pas autre chose, Saturne Kronos est banni de l'Olympe par Jupiter Zeus Inversement, l'astrologie jupitérienne ne saurait se charger de prendre en compte l'astrologie saturnienne en les incluant dans le thème natal.. D'ailleurs, Barbault en traitant du cycle Saturne Neptune en rapport avec 1989 respecte cette séparation, ce qui n'est pas le cas lorsqu'il mobilise Jupiter, bien à tort, dans son indice cyclique, ce qui lui aura fait prendre des vessies pour des lanternes. II est vrai que Barbault avait récupéré le « business model «  de Gouchon. S'il en avait été l'auteur, il aurait eu conscience du caractère arbitraire et discutable de cette division au delà de Mars et non au delà de Jupier. C'est tout le problème des emprunts dont on ne maitrise pas les tenants et les aboutissants de façon à déterminer les options. S'il ne l'a pas fait avant le fiasco, il aurait pu au moins s'en charger mais non : tel un joueur, il aura parié qu'il ferait mieux la prochaine fois mais même un coup heureux par la suite pouvait il faire oublier les déboires connus ? Dans le domaine scientifique, les échecs doivent être réparés, expliqués, et non oubliés ou compensés ! Par ailleurs, nous avons montré que le traitement que Gouchon et Barbault font de l'aspect d'opposition n'est guère pertinent car la conjonction et l'opposition sont d'un côté et les quadratures de l'autre, le premier groupe étant solsticial et le second équinoxial . C'est le groupe solsticial qui génére les situations les plus extrémes (en analogie avec nouvelle lune et pleine lune) L'indice cyclique devrait par conséquent associer les conjonctions et les oppositions dans la courbe, ce qui n'est nullement le cas. Là encore, c'est une objection préalable à toute expérimentation qui aurait pu et dû être présentée. JHB 12 02 21

mardi 9 février 2021

Jacques Halbronn L'année charnière 1953 pour la légende dorée d'André Barbault, astrologue

L'année charnière 1953 pour la légende dorée d'André Barbault astrologue (1921-2019) par Jacques Halbronn Ayant consacré des années au dossier Nostradamus (cf entre deux thèses (1999 et 2007) Documents inexploités sur le phénoméne Nostradamus, en 2002 Ed Ramkat), il nous a semblé que nous pouvions nous occuper du dossier André Barbault, récemment décédé., à 400 ans de distance environ, dans des conditions évidemment fort différentes puisque nous avons eu affaire avec lui , à différents titres, entre 1967 et 2004, donc sur plus de 30 ans. La consultation des collections de la Bibliotheca Astrologica nous aura permis d'apporter certains éclaircissements à propos du dossier Saturne-Neptune qui aura marqué Barbault depuis 1953.. Cette étude vient compléter et étayer une série de vidéos que nous avons consacré à cette question, depuis le début du présent siècle. Ajoutons que nous aborderons le dossier sous divers angles textologiques certes mais aussi celui de la théorie cyclique en général et de l'epistémologie de l'Astrologie Mondiale. Le titre de notre étude reprend celui de Barbault lequel a tenu à nous fournir sa version de sa prévision pour 1989 dans le numéro 89 de sa revue L'Astrologue "Ier trimestre 1990 " Histoire d'une prévision; L'après communisme " Or, ce qui frappe, ce sont les lacunes du récit, ce qui ne peut évidemment être relevé que si l'on dispose de sa propre documentation. Ironie du sort, nous nous servirons d'éléments que Barbault lui même nous avait communiqués au début des années 70: à savoir le bulletin du CIA intitulé "L'Astrologie Moderne". dont il avait été le rédacteur dans les années cinquante. Or, dans le numéro de mars avril 1953, figure dans la section "Chronique Mondiale"" une étude intitulée "La mort de Staline" et dont nous n'avions pas pris connaissance quand nous rédigions l'analyse que fustigera Barbault dans le numéro 145de sa revue sous le titre " La mascarade astrologique"(4e trimestre 2004) En effet, le texte paru en 1953 dans L'Astrologie Moderne n'est pas mentionné dans "Histoire d'une prévision" (1990) et probablement Barbault a t il pensé que le dit texte "La Mort de Staline" paru (pp. 8-9) dans un fragile et précaire bulletin associatif de quelques pages avait été oublié et le resterait indéfiniment. Il convenait donc que nous reproduisions quelques lignes de l"'Organe mensuel du Centre International d'Astrologie" et que nous le replacions dans la chronologie proposée par André Barbault dans son Histoire d'une prévision. On en notera le caractère rétrospectif "Le chef du communisme qui prit le pouvoir à la conjonction Saturne-Neptune de 1917, la nouvelle conjonction de ces astres en 1953 était une fin de cycle et un renouveau historique pour le communisme, que le vieil homme disparaisse pour laisser la place à une nouvelle génération, voilà qui est logique et analogique" Notons que ce texte parait cinq ans avant le retour du général De Gaulle en 58. Si Barbault ne s'intéresse pas au thème natal de Staline, en revanche, il signale des transits sur celui de Malenkov, le successeur en place. On notera qu'il n'est nullement question dans cet article des échéances à venir du fait du cycle Saturne-Neptune et notamment de l'opposition qui se produira 18 ans plus tard, sur laquelle nous reviendrons car en astrologie cyclique, tout ne se limite pas à la conjonction et même l'on peut se demander si la conjonction, marque bien le début d'un nouveau cycle. Dans son Histoire d'une prévision, Barbault ne signale donc pas, on l'a dit, ce texte post mortem alors qu'il nous indique (p5)un article datant du Ier janvier 1953 paru dans l'Yonne Républicaine. "Du fait que le parti communiste russe est né sous la conjonction de 1881 et qu'il a pris le pouvoir à celle de 1917, on doit penser que l'année 1953 sera capitale pour l'URSS"; Signalons tout de même que Barbault a parié pour la cause du communisme comme cela sera flagrant dans son ouvrage "1965 La crise mondiale" (Albin Michel). Il s'en excusera d'ailleurs dans son "Histoire":j'ai trébuché sur l'opposition (de Saturne à Neptune, ndlr) de 1971-72 estimée pouvoir correspondre à un dépassement de la puissance économique américain" (p. 4 Donc, on repose la question; pourquoi Barbault ne mentionne-t-il pas son texte d'Astrologie Moderne et pourquoi Astrologie Moderne ne mentionne pas l'article de l'Yonne Républicaine, paru quelques mois plus tôt? Quelle discrétion de sa part: Quand nous avions pris connaissance de cet article de l'Yonne Républicaine, il y a une vingtaine d'années, nous n'avions pas spécialement tiqué car nous n'avions pas réalisé que Barbault était déjà dès le début des années cinquante, bien installé dans le cadre du CIA et de fait il en était un des vice-présidents outre son rôle de rédacteur de l'organe de cette association. Nous avions même imagine, par erreur, qu'il était encore dans sa province! Or, sachant ce que nous savons, un tel scénario nous semble guère recevable!Pourquoi donc Barbault n'aurait-il pas faite part de ses réflexions prévisionnelles dans le dit bulletin parisien avant le bouleversement qui serait observé à la mort de Staline? Au lieu d'un texte prévisionnel de janvier 53, on trouve en Avril, dans Astrologie Moderne une constat a posteriori dont Barbault nous épargne la mention et la lecture dans son Histoire d'une prévision! Il faut l'avouer, le spécialiste des contrefaçons antidatées est alerté, même si cela ne retire rien quant au pronostic pour 1989, attesté bien avant les événements, celui là et notamment dans Défense et Illustration de l'Astrologie (Grasset 1955) dument cité par Barbault et surtout dans le Pronostic Expérimental en Astrologie,-Payot, 1973) lequel mentionne et commente (p. 139) le texte de l'Yonne Républicaine pour la première fois. "Fort de cette réussite, m"accordera t on plus de crédit si je prends au sérieux la prochaine conjonction Saturne-Neptune de 1989 comme l'annonce d'une nouvelle "grande première" pour le destin de l'Union Soviétique ou du communisme mondial" (p; 139) Barbault reprend la formulation de son texte de l'Yonne Républicaine :"En tant que renouveau de cycle, il faut prévoir un rebondissement de la cause communiste dans le monde (..)La politique soviétique trouvera des échos dans des nations qui jusque là lui étaient hostiles ou indifférentes" En tout état de cause, nous savons qu'André Barbault, de son propre aveu, aura souvent voté "communiste", comme le signalent plusieurs témoins comme son ami astrologue Didier Geslain. Or, le texte de 1973 du Pronostic doit être replacé dans l'aveu de Barbault dans Histoire d'une Prévision, puisqu'il est rédigé au lendemain de l'échec de la prévision de Barbault quant aux effets de l'opposition de Saturne à Neptune (1971-1972) On voit l"astologie ai service d'une idéologie selon une stratégie bien connue de la prophétie autotréalisatrice! Il faut aller de l'avant. Ne nous décourageons pas. La prochaine sera la bonne! Comment conclure? Plusieurs hypothèses se présentent à l'historien du prophétisme que nous sommes: soit Barbault n'avait pas jugé bon de mentionner son pronostic réussi paru dans l'Yonne Républicaine soit, on l'aura dissuadé de le faire parce qu'à l'époque un tel pronostic n'était pas acceptable au CIA et cela expliquerait que Barbault n'ait pas jugé bon de signaler son texte d'Astrologie Moderne dans son Histoire d'un Prévision . Or, dans le numéro de janvier 53, du même bulletin, on trouve un texte intitulé 'Le cycle Soleil Jupiter et la chute de Pinay qui se termine par des prévisions pour un prochain ministère,la IVe République fournissant de nombreuses occasions pour les astrologues d'exercer leurs talents. soit, il s'agit d'un faux fabriqué après coup "pour la bonne cause" et signalé seulement vingt ans plus tard en 1973, pour le 20 e anniversaire de la mort de Staline!. Pourquoi Barbaukt n'a t il pas cité en 1864 Dans la Crise Mondiale son article de l'Yonne Républicaine et il n' l'avait d'ailleurs pas mentionné en 1955 dans Défense et Illustration de l'Astrologie. Que de révélations dans ce Pronostic expérimental de 1973 au lendemain de la déconvenue de l'opposition Sature -Neptune. Tout se passe comme si la conjonction de 1953 bien interprétée quelques mois avant la mort de Staline devait effacer l'échec de 1971-72. D'ailleurs c'est ce que Barbault reconnait comme cit plus haut: " "Fort de cette réussite (pour 1953 ndlr), m"accordera t on plus de crédit si je prends au sérieux la prochaine conjonction Saturne-Neptune de 1989 comme l'annonce d'une nouvelle "grande première" pour le destin de l'Union Soviétique ou du communisme mondial" (p; 139). On saute de 18 ans en 18 ans, durée d'un demi cycle Saturne Neptune. N'oublions pas en effet qu'une prophétie vaut à l'aune de celui qui la produit Comme reconnait André Barbault, une prophétie réussie donne du "crédit" pour le prochain rendez-vous. Cela dit, est ce que les événements de 89 correspondent réellement au ton des prédictions de notre astrologue, on peut en douter. 1989 : " En tant que renouveau de cycle, il faut prévoir un rebondissement de la cause communiste dans le monde (..)La politique soviétique trouvera des échos dans des nations qui jusque là lui étaient "hostiles ou indifférentes"? "l'annonce d'une nouvelle "grande première" pour le destin de l'Union Soviétique ou du communisme mondial" Pourquoi Barbault avant 1973 ne s'était-il pas vanté de la réussite de son pronostic de 1953 concernant la conjonction Saturne Neptune, se contentant comme dans son texte oublié d'opérer un constat après la bataille? Apparemment, c'est en 1973 qu'il lui fallait regagner un crédit perdu lors de l'opposition de ces mêmes planètes. Il est quand même rare qu'un astrologue se dispense de signaler ses réussites et que ses prévisions aient été réservées à un périodique nullement spécialisé mais sollicitant souvent volontiers les astrologues à l'occasion du Jour d l'An alors qu'il a lui même les moyens d'avertir ses pairs, surtout au lendemain de la mort de Staline! Paradoxalement, on aura compris que la prophétie pour 1953 qui aurait annoncé des faits avérés nous aura plus occupé que celle pour 1989 laquelle selon nous n'annonçait nullement le démembrement de l'URSS. Quand on consulte les éphémérides, l'on constate que la conjonction Saturne Neptune a lieu exactement sur les mois de décembre 52 et janvier 53 à 23° de la Balance. Quelle coincidence qu'André Barbault ait été interrogé par l'Yonne Républicaine à ce moment là et pourquoi ne s'est il pas manifesté plus tôt pour prendre date? Normalement, l'on prend plus de champ pour annoncer ce qui va se passer sous un aspect important et d'ailleurs Barbault ne s'en est à coup sûr pas privé puisqu'il se lança dans des prévisions à long terme: Tout se passe comme si le texte original avait été modifié en conséquence. En fait Barbnault ne pouvait mentionner un texte qui n'existait pas encore:; ce qui indiquerait que l'article de janvier 1953 serait postérieur. L'ironie de l'Histoire tient à ce que le communisme va revenir en force avec 1989, opportunément pour effacer le "trébuchement" de Barbaukt relatif à ses prévisions décevantes liées à une troisième guerre mondiale poir les années 80. Jamais deux sans trois. La montagne accouchera d'une souris. Etrangement dans Histoire d'une Prévision, Barbault ne fera, en 1989, aucune référence au non événement des années 1982 comme s'il y avait des cloisons étanches entre ces deux méthodes. Relisons ce que Barbault écrit dans le Pronostic expérimental en Astrologie (1973) à propos de son astrologie conjonctionnelle (pp. 126-128): plus il y a de conjonctions, plus c'est "critique" Mais en 73, tous les espoirs prévisionnels sont encore permis qui effaceront la désillusion de l'opposition Saturne Neptune. "c "est une véritable chute (...) Pour la troisième fois comme en 1914-1918 et en 1940-1945 est un "trou" qui s'installe environ 2 années e 1982-1983 (...) "un point noir, un cap redoutable entre 1981 et 1984- surtout au coeur des années 1982 et 1983"Cet éechec n'empechera pas Barbault de conclure un texte intitulé L'astrologie aujourd'hui" en déplorant "le spectacle local (...)trop émaillé de fiascos prévisionnels" '(p. 196) (cf Cahiers de l'Hermétisme, Albin Michel 1985 numéro sur l'Astrologie) La paille et la poutre.! En fait, dans son Histoire d'une prévision, André Barbault se trompe de référence . Il confond avec une étude de son frère Armand Barbault paru dans un numéro spécial des Cahiers Astrologiques dont André Barbault donne pourtant la référence précise mais qui signe Rumelius 'La théorie des cycles planétaires et ses applications en Astrologie Mondiale" (pp. 66 et seq où il n'est même pas question du cycle Saturne Neptune et c'est Rumélius, le frère ainé, qui donne la bonne référence) et il s'agit d'un article de juillet Aout 1946 intitulé "Les cycles planétaires et leurs intérférences" Dans cet article de 1946, André Barbault, donc trois ans plus tôt, (p.173 et 176) Or il semble bien que Barbault étudie un trio Saturne en relation avec -Uranus-Neptune, graphiques à l'appui A l'évidence, Barbault étudie les rapports entre les rapides Jupiter et Saturne face au duo lent des transsaturniennes, Uranus et Neptune: "Un nouveau tournant important de l'histoire se produit quand le cycle Uranus -Neptune forme son premier aspect dissonnant: le semi-carré. A ce moment même Saturne franchit le cycle (-c'est à dire Uranus Neptune, ndlr): en fin 1846 il rencontre Neptune. Nous avons là la tourmente révolutionnaire de 1848 qui s'abat sur l'Europe, France, Italie, Allemagne, Hongrie. MAis une réaction se produit contre ces mouvements nationaux constitutionnels au passade de Saturne sur Uranus en 1851-52 et les révolutions échouent. En France nous assistons de la première conjonction à la seconde au passage de la IIe République au Second Empire (....) Et tandis qu'en 1952-53 Saturne rencontrera Neptune, en 1954-55, Jupiter rencontrera Uranus. En sorte que nous aurons une conjonction Saturne-Neptune au carré d'une conjonction Jupiter Uranus; deux conjonctions en carré. Une configuration aussi remarquable laisse redouter une ultime (sic) prise de force entre les deux antagonismes de la politique, parvenus dans un murissement progressif à leur forme la plus achevée (stade du carré involutif)" D"ailleurs dans son article jamais cité par Barbault paru dans Astrologie Moderne de mars avril 1956 "La mort de Staline", Barbault met (p 9) en parallèle Stalinne Neptune pour Staline et Jupiter- Neptune pour Mussolini et Roosevelt Apparemment, il n'avait rien trouvé de comparable pour Hitler! Décidément, Barbault semble avoir alors travaillé sur un quatuor Jupiter-Saturne face à Uranus Neptune, ce qui expliquerait qu'il y soit revenu en quelque sorte en 1967 avec l'indice cyclique incluant cette fois Pluton, découvert en 1930.. En fait, l'on est en droit de se demander si Barbault souhaitait vraiment que l'on prenne connaissance de son texte de 1946. Après avoir pris connaissance d'une vidéo intitulée "Confessions d'André Barbault" (astro.international.com ou andrebarbault.com), nous sommes à nouveau tombés sur l'année 1953. Commentant son propre thème natal, Barbault explique son côté "Balance" par son gout des relations humaines. Il montre à la caméra une photo de lui prise en groupe lors du Congrès de Paris de fin décembre 1953 et y voit la preuve de sa sociabilité, puisqu'il avait su alors réunir des astrologue du monde entier. Sur la phoro, le jeune Barbault n'est pas au centre mais sur le côté. Or, que lit on dans Astrologie Moderne n°9 (numéro spécial) ? "Hommage à l'initiatrice du Congrès" Si ce septième congrès voit le jour, nous le devons à Mme la Comtesse Zoé Wassilko Serecki présidente de la Société Autrichienne d'Astrologie .Dès le début de 1951, notre collaboratrice (sic) lançait, dans le monde entier , une série d'appels afin de rallier le plus grand nombre d'astrologues autour d'un programme commun en vue d'organiser un congrès international et une union mondiale d'astrologie. Plus d'un millier de lettres ont ainsi permis de donner consistance à l'idée qui sera bientot réalité. Le CIA avait estimé bon de soutenir cette importante manifestation. Toutefois l'idée ne nous serait pas venue de l'organiser seuls/ C'est bien pourquoi nous rendons un grand hommage à Mme la Comtesse Wassilko dont le coeur et le courage président à la naissance de ce 7e congrès international" Or, dans son interview avec Lynn Bell, Barbault, cinquante ans plus tard,, ne fera aucune référence à la dire Comtesse et semble bien avoir voulu s'approprier tout le mérite de l'entreprise de façon à démontrer qu'il était un digne natif du signe de la Balance, selon ses propres dires. Or, en tout état de cause, Barbault en dehors de cette période de quelques mois, où il sera entrainé au niveau international, ne sera à l'initiative du moindre congrès pendant les 20 ans qui suivront alors que pour notre part, nous en avons initié une légion entre 1974 et 2004. D'ailleurs, si l'on étudie les Actes du dit Congrès et le programme, l'on note que la présence française y est relativement faible, réduite à la portion congrue, et ne représente pas plus d'un cinquième des intervenants. Quant à Barbault, lui- même, il est mis sur une liste d"attente (p.18) A l'époque, la langue française était encore très pratiquée comme langue internationale et les astrologues parisiens remplissaient un rôle de logistique de base pour des touristes astrologues.. Sur la photo parue dans Asrologie Modrne n°10 (p. 13) que montre Barbault à la caméra, l'on voit la Comtesse autrichienne, au centre du groupe. Cette photo mérite d'être comparée aux photos figurant dans notre Guide de la Vie astrologique 1984, notamment le congrès de mai 1977 où nous figurons au centre. Barbault en décembre 1953 vient de féter ses 32 ans, en mai 1977, nous en avions 29 mais ce congrès ne fur pour nous qu'un parmi tant d'autres, à notre initiative. Si l'on examine les communications figurant dans les Actes du Congrès de Paris, de la fin 1953, l'on note la très faible représentation française en dehors de celle des deux responsables de cette publication, à savoir l'équipe de la "revue" Astrologie Moderne, André Barbault et Roger Knabe, sorte d'Etat dans l'Etat au sein du CIA: Commençons par les étrangers : Hans Bender , Charlotte Jaeger et Richard Arden, Martin Harvey, Hans Ritter, A. Florisoone, Charles Carter, Wilhem Knappich, Alexander Ruperti, Karl Gomsi, Adolf Weiss,T. Ram, Heinrich Daub Gustave Lambert Brahy les autrichiens Hanns de Bischoff, Zoe Wassilko Serecki, Brigitte Dietl, Ludmilla Grohn, Wilhelm Kestranek;Herma Pfeiffer, Rudolf Resch. Quant aux Français, on ne trouve que Jean Hiéroz, Michel Malagié, tous deux membres du CIA, Gérard Morin et Henri Hunwald. Le CIA n'aura certainement pas réussi à donner une image très forte de l'astrologie française alors que les Cahiers Astrologiques de Volguine témoignaient de sa vigueur. ; Pour la petite histoire, l'on se demandera pourquoi ce Congrès fut qualifié de VIIe congrès international, faisant suite à la série initiée avant guerre: on nus explique qu'en 1939 se tint à New York un Ve Congrès, celui de l'AFA, American Federation of Scientific Astrologers (cf Revue Demain 21 12 38). Quid du VI" Congrès? Eh bien, on nous explique que ce fut le Congrès organisé par le Collége Astrologique de France (Astrologie Moderne n° 9, p 7) de...juin 1937. Il est vrai que le CIA et le CAF s'étaient entre temps singulièrement rapproché au point d'organiser de concert un congrès à Strasbourg en 1954. (cf Astrologie moderne n°12) Echange de bons procédés. JHB 10. 02 21