lundi 30 août 2021

jacques Halbronn Théologie et création: le grand débat sous jacent

Théologie et création: le grand débat sous-jacent par Jacques Halbronn Les mots « Dieu » et « création » connaissent actuellement un usage qui semble délibérément , comme à plaisir, vicié, dévoyé tant on en reste sur des lieux communs au nom d’une culture judéo-chrétienne mal assimilé. Nous nous proposons ici d’y apporter plus de clarté en distinguant plusieurs plans qui s’emboitent certes les uns dans les autres mais qu’il importe de ne pas confondre, de ne pas télescoper. La thèse centrale que nous défendons est celle d’un dispositif à trois niveaux offrant une analogie structurelle mais que l’on ne saurait amalgamer. Les mots « Dieu » et « Création » sont intimement liés en ce sens que tout créateur serait un « dieu » mais ce dieu est fonction de la création qu’on lui attribue. Il reste que tous les créateurs, du plus petit au plus grand, présentent certaines similitudes. On peut parler d’une guerre de religion larvée de nos jours et qui est une constante qui ne s’avoue pas comme telle. Autrement dit, la plupart des controverses toucheraient d’une façon ou d’une autre à la question du théologique. La notion de Création dans le Livre de la Genése Dès le premier verset de la Genése apparait un verbe que l’on traduit par « créer », c’est l’hébreu « Bara ». Au commencement « Dieu » « créa » le Ciel (notre Ciel?) et la Terre (notre Terre?). Il semble que l’on veuille dans le judaisme en général tel qu’il est devenu nier que l’humain puisse être capable de « créer », le verbe « bara » étant censé jouir d’un usage exclusif dont on ne saurait se saisir impunément. Un autre terme hébraique est toutefois utilisé, celui de Yetsira, notamment autour du Sefer Yetsira qu’on traduit par Livre de la Création, dans la littérature de la Kabbale, ouvrage qui traite notamment des 22 lettres de l’alphabet hébreu, en rapport avec les Eléments, les Signes du Zodiaque et les 7 planétes. Mais, en hébreu moderne, le Mot Yetsira peut s’appliquer à toute forme de création, à différents niveaux. Quand on interroge des Juifs sur la notion de Dieu, ils renvoient à un dieu premier, primordial « créateur de l’univers » du « Olam ». Or, nous pensons que le dieu de la Genése et de l’Exode est un dieu qui s’occupe de notre humanité et au sein de celle-ci de « son peuple ». Que comprendre quand « Dieu » se référe à « mon peuple » ? Au niveau chrétien, il est question de l’invocation « Notre père qui êtes aux cieux ». On soulignera ici l’importance déterminante de l’usage du « possessif ». Comment un dieu « universel » pourrait-il être la propriété de qui que ce soit? Le possessif est doté d’un caractère exclusif et l’enfant sait pertinemment que « son père » n’est le père de tout le monde tout comme il n’est pas un fils ou une fille interchangeable. Le débat autour de Science et de Religion est en lui même assez obscur dans la mesure où comme dirait Spinoza, Deus sive Natura. Parler de la Nature, c’est implicitement se référer au « dieu de l’univers ». En réalité, l’oppostion entre Science et Religion vise un autre type de Dieu, un dieu issu, émanant de ce « premier » dieu et dont les attributions sont infiniment plus limitées maiss qui serait bien plus proche de notre Terre, de notre Humanité voire de notre Ciel, si l’on va notamment dans le sens de l’Astrologie. Mais en même temps, ce dieu créateur de « notre » Humanité -Adam – ne saurait être placé sur le même plan que nos propres constructions humaines. Une cathédrale n’est pas du même ordre que notre systéme solaire. On devra donc distinguer trois niveaux de création que l’on confond si souvent allégrement. Le cas de Jésus est source de malentendu car il semble vouloir entremêler ces trois niveaux pour n’en faire qu’un seul. et cela est fâcheux. Selon nous, Jésus se situe à ce que l’on pourrait appeler le niveau 3, celui des « dieux » voués à guider l’Humanité, programmés en quelque sorte pour ce faire. C’est le niveau des prophétes, des génies tant sur le plan politique que scientifique ou artistique. Mais ce niveau ne saurait être comparé au niveau des dieux qui ont agencé notre Humanité et tout ce qui vient la structurer et dont selon nous traite le Livre de la Genése avec son récit de la « Création » pas plus que ces dieux ne sauraient être mis sur le même pied, que le Dieu du premier mobile. Ce que nous devons constater, c’est que c’est le niveau intermédiaire qui semble faire le plus probléme, se trouvant comme pris en étau entre les deux autres idées de la Création alors même que le Livre de la Genése traite justement de cette interface. Cette civilisation judéo-chrétienne semble ne pas avoir pris la mesure de la théologie appropriée, d’où un certain malaise lié notamment à une certaine verticalité. Le niveau 3 qui a été ainsi instauré aura mis en place des éléments structurants, représentés, incarnés, par une certaine « elite » elle même soumise à un certain ordre cosmique, à condition de ne pas adopter une acception trop extensive du mot « cosmos » car il s’agit ici de « notre » cosmos et no du Cosmos en général.. Autrement dit, entre l’homme créateur, organisateur de notre société et le Dieu premier, il y aurait un point aveugle, une solution de continuité. On peut parler d’une crise théologique qui ne dit pas son nom. Dans le cas de Jésus, il n’est créateur ni de premier ni de deuxiéme niveau mais bien de troisiéme niveau. En fait, il faudrait parler d’une création de quatrième niveau, qui serait celle de l’homme ordinaire, du vulgum pecus. Jésus est avant tout concerné par le culte au dieu de deuxiéme niveau est fait lui même l’objet d’un culte de troisiéme niveau de la part des populations de quatriéme niveau. Ce qui est notamment à souligner, c’est ce que signifie un certain rejet de l’astrologie qui est en fait ni plus ni moins qu’un rejet, un déni de la Création de deuxiéme niveau tant au nom des tenants du premier niveau que de ceux de troisiéme niveau. Le procés que l’on intente à l’encontre de l’astrologie est double : elle ne serait ni « naturelle », ni l’oeuvre des humains. Elle serait d’un troisiéme type et inclassable. Il s’agit donc pour nous de rétablir un paradigme qui permettre de déterminer la place qui lui revient en soulignant que l’attaque contre l’astrologie est celle menée contre le deuxiéme niveau théologique. Et c’est en cela que nous asssstons à une conflictuallité d’ordre théologique qui ne se déclare pas comme telle. Au lieu d’accepter de situer l’astrologie au sein d’un ensemble, on s’en prend à elle de façon biaisée, comme aux victimes du lit de Procuste, soit en l’installant sur un lit trop grand, soit sur un lit trop petit. Mais les astrologues eux mêmes semblent bien incapables de situer correctement le domaine qui est le leur et préferent se référer à la « Nature » alors même que la « Science » qui en serait la gardienne s’y refuse. Est-elle une création « humaine »? Nous avons envisagé cette hypothèse (cf La pensée astrologique, Paris, Artefact 1986, en préambule à ‘lEtrange Histoire de l’Astrologie de Serge Hutin) et il est possible qu’à un certain stade, les sociétés soient parvenues à instrumentaliser le « Ciel » mais il s’agit là d’une forme d’astrologie rudimentaire. (cf les travaux de Michel Gauquelin et notre édition des Personnalités planétaires, Ed Trédaniel, 1992) Nous en sommes arrivés par la suite à la thèse d’une technologie avancée mettant en place, artificiellement, un ensemble reliant le minéral et l’animal, la planéte et l’homme. Ce qui renvoie au débat entre Science et Technique, entre Science et Art – on pense à la démarche du sculpteur qui choisit les matériaux qui serviront à son oeuvre sans être aucunement obligé d’employer tout ce qui existe dans son milieu. Or, les astrologues semblent encore victimes de l’idée selon laquelle tout ce qui figure dans le systéme solaire devrait être intégré par l’astrologie, ce qui les conduit à produire un ensemble saturé d’informations et donc à la nécessité de vouloir tout expliquer de la sorte, et notamment la spécificité de chaque individu (cf l’ »Astrologie de la personnalité » de D. Rudhyar) JHB 30 08 21

dimanche 29 août 2021

Jacques Halbronn L'anthropocosmologie va de l'homme vers le cosmos et du cosmos vers l'homme

L'anthropocosmologie va de l'homme vers le cosmos et du cosmos vers l'homme par Jacques Halbronn Nous définirons l'astrologie de demain comme ayant dû trouver la bonne dynamique entre l'Homme et le Ciel I Il faut partir de l'humain. Sociologie Quand nous disons qu'"il faut partir de l'humain, nous entendons partir de la Société telle qu'elle nous apparait, telle qu'elle se présente, s'offre à nous. Il faut donc faire oeuvre sociologique et pouvoir communiquer sur ce plan sans avoir à parler d'astrologie. Autrement dit, le chercheur en astrologie doit avoir préalablement fourni un certain travail de balisage des rouages sociaux, être parvenu à formuler une certaine dialectique car sans dialectique, il n'y a pas de cyclicité. Il importe que cette description du fonctionnement de la société soit aisément compréhensible sans que l'on ait, le moins du monde, recours à quelque grille astrologique que ce soit II La mise en évidence de corrélations entre ce qui est en bas et ce qui est en haut. Une fois que l'on a pu observer une certaine cyclicité socio-historique dans la vie des Etats, des Sociétés humaines, il s'agit de voir si l'on peut connecter la dite cyclicité correspondant à un certain nombre d'années à un quelconque processus planétaire. Par exemple, si tel phénoméne revient tous les 7 ans, tous les quinze ans, ou tous les trente ans, on sera fondé à penser au cycle de la planéte Saturne qui est un multiple de 7, soit en conjonction, soit en carré (90°), soit en opposition (180°) Dans L'Astrologie selon Saturne, ouvrage qui date maintenant de près de 30 ans puisque sa première édition date de 1994, nous avions étudié le passage de Saturne chaque fois autour du 0° Bélier, soit en gros tous les 30 ans. Là encore, l'on peut dans un premier temps se contenter de parler d'années et non de telle ou telle planéte. Une fois que l'on a mis en relation un certain nombre d'années liées à la reproduction d'un phénoméne social, il est souhaitable que l'on distingue des phases antagonistes, ce qui permet une alternance. Par exemple, le passage de Saturne tantôt sur l'axe équinoxial-(0°bélier-0°balance) et tantôt sur l'axe solsticial (0° cancer, 0° capricorne). Le grand avantage de structurer le cycle d'une planéte par ces deux axes, c'est que l'on n'a pas à faire jouer une autre planéte, comme le propose, à tort, André Barbault car dans ce cas, les observations d'ordre numérique ne correspondent plus avec la réalité astronomique puisque Saturne combiné à une autre planéte perd ipso facto son cycle de 7 ans et de ses multiples (cf supra) A la fin du XVIe siècle, le juriste Angevin Jean Bodin avait préconisé de rechercher en Histoire des sociétés des structures numériques et s'était même demandé si l'étude des astres ne pouvait expliquer les mutations politiques. (cf les Six Livres de la République, 1576) Nous conseillons une grande économie de moyens -cf le rasoir d'Occam-et d'éviter toute surcharge au niveau des données astronomiques. On peut tout à fait se contenter de repérer certaines zones du zodiaque, de l'écliptique, comme revenant régulièrement et cela peut suffire sans qu'il faille faire intervenir une planéte supplémentaire. Le monoplanétarisme est la voie de la sagesse. Et si ces zones recoupent peu ou prou les axes équinoxiaux et/ou solsticiaux, c'est tant mieux! Cela dit, il n'est pas interdit de s'intéresser aux étoiles fixes qui sont réparties sur tout le zodiaque comme étant ainsi aspectées par telle ou telle planéte, sans aller chercher plus loin. III Il faut revenir à l'humain. Psychologie Quand nous disons qu'il faut revenir à l'humain , une fois établie la corrélation avec certaines récurrences astrales, cela signifie que l'astrologie ne saurait se substituer à une approche psychologique.. Entendons par là que ce n'est plus du domaine des calculs astronomiques.. Comprenez par là que nous rejetons l'usage du thème natal, cher à un Dane Rudhyar, comme indicateur de personnalité individuelle. On aura compris que dans une approche sociologique, il s'agit de mouvements "sociaux" à grande échelle, englobant des populations entières. Certes, le réflexe de beaucoup d'astrologues sera de rendre compte astronomiquement de la diversité individuelle mais selon nous, il faut à ce stade passer le relais à la psychologie et à ses méthodes, la grille astrologique étant vouée à servir d'outil pour ce domaine. Autrement dit, l'astrologie individuelle se limitera à l'avenir à étudier l'impact d'un processus collectif sur un individu en particulier tout en sachant que pour une période donnée, tout le monde sera confronté à un seul et même questionnement, seules les réponses à ces stimùli varieront et au cours de la période, il y aura un effet boule de neige du fait de la synergie générale. Conclusion: Pour l'anthropocosmologie, on n'est pas dans le tout astronomique: l'on doit partir de ce qui peut s'observer autour de nous, sur cette terre, puis monter vers les sphères et enfin atterrir, redescendre à l'échelle individuelle sans prétendre que celle-ci soit dans toute sa spécificité, son unicité, déterminée par le cosmos. C'est pourquoi, nous avons mis en avant dans nos travaux le champ mémoriel, de la "mémorialité, tant au niveau sociologique que psychologique car il est assez évident que l'humanité passe par des phases de renouvellement, d'exploration, de découverte et par des phases de réappropriation du passé. Prévisions pour 2025 A la mi 2025, Saturne passera à 0° Bélier, comme il le fait tous les 28/29 ans. Une phase équinoxiale est l'occasion de se délester de vieilles habitudes et l'on peut espère qu'alors, les astrologues seront mûrs pour changer de paradigme et d'accomplir une mue salutaire. JHB 29 08 21

samedi 28 août 2021

Jacques Halbronn L'étoile, le signe, la consetllation, le point vernal en astrologie

Jacques Halbronn L'étoile, le signe, la constellation, le point vernal en Astrologie. En 1980, l'astrologue Jacques Dorsan publiait chez Dervy un "Retour au Zodiaque des étoiles Vous n'êtes pas né sous le signe que vous croyez" Sur la 4e de couverture, il s'explique "Si l'astrologie tire son jugement des astres, elle doit reposer sur un zodiaque constitué d'étoiles. Or, ce n'est généralement pas le cas, aussi paradoxal que cela puisse paraitre. Les Occidentaux utilisent un zodiaque saisonnier commençant le 21 mars au début du printemps etc"" Le tort de Dorsan est de penser non pas en étoiles fixes mais en constellations et le probléme des constellations c'est qu'elle ne forment pas d'aspects avec les planétes alors que l'on peut tout à faite penser un aspect planéte--étoile et que c'était même autrefois la raison même d'être des aspects, selon nous. Le probléme s'est posé avec la théorie des ères précessionnelles quaand on s'est demandé à quelle constellation correspondait le "point vernal" car là encore un point ne peut aspecter qu'un point, c'est à dire une étoile ou une planéte et non un signe ou une constellation. Autrement dit la fait de se servir des 12 signes ou des 12 constellations est aussi imprtaticable dans un cas comme dans l'autre. Si l'on a découvert la précession des équinoxes, c'est parce que l'étoile que l'on mettait en rapport avec le point vernal ne restait pas la même. Ce qui montre qu'au point vernal correspondait une étoile "vernale" ou équinoxiale, ce que les astrologues du XVIIe siècle comprenaient. Par ailleurs, il y a la tradition des étoiles fixes royales qui montre bien que l'on s'intéressait aux étoiles et non aux constellations qui sont des ensembles arbitraires d'étoiles, selon des découpages problématiques et discutables. De fait, le maintien du symbolisme zodiacal crée de la confusion puisqu'il existe tant chez les astrologues tropicalistes que sidéralistes. En fait, il y a là un amalgame facheux car le zodiaque des saisons devrait se constituer sur 4 bases et non sur douze, en rapport avec les 4 saisons et on devrait laisser le Zodiaque à 12 aux seuls sidéralistes. Revenons sur l'argument de Dorsan signalé plus haut. En fait il ne s'agit pas de se polariser sur le 0° Bélier mais sur les axes équinoxiaux et solsticiaux, soit ce qu'on appelle généralement le O° bélier, le 0° balance d'une part et le 0° Cancer et le 0° capricorne. Or, pour nous, le 0° bélier et le 0° balance s'équivalent et de même pour le 0° Cancer et le 0° capricorne, donc l'argument des deux hémisphères tombe de lui même puisque cela ne change rien à l'affaire.. Quant à se fixer une fois pour toutes sur la constellation du Bélier, cela n'a aucun intérêt car ce point de départ n'a aucun fondement naturel à la différences des axes équinoxiaux et solsticiaux. Quant à l'argument de la précession des équinoxes pour laisser entendre que le repére initial se perdrait si l'on renonçait à la constellation du bélier - mais à quelle étoile de cette constellation???? - puisque le Zodiaque tropique devrait selon nous abandonner toute référence au symbolisme zodiacal. D'ailleurs, si nous utilisons cette terminologie, c''est uniquement parce que cela reléve du méta-langage des astronomes tout comme d'ailleurs le nom des planétes que les astronomes ont emprunté à la mythologie par pure convenance. SElon nous, en optant pour des étoiles comme repéres célestes pour les axes équinoxiaux et solsticiaux, on mettrait fin au clivage entre sidéralisme et tropicalisme. Il s'agirait de désigner les étoiles fixes correspondant à un moment donné aux dits axes car pour nous une planéte ne se conjoint pas aux dits axes mais aux étoiles équinoxiales et solsticiales, ce qui permet de visualiser les conjonctions dans le ciel quand telle planéte se rapproche en perspective de telle étoile.. JHB 28. 08 21

vendredi 27 août 2021

Jacques Halbronn Pour une astrologie de la Cité

jacques Halbronn Pour une astrologie de la Cité Posté par nofim le 27 août 2021 Pour une astrologie de la Cité par Jacques Halbronn Pour la plupart des astrologues, tout ce qui existe au niveau des planétes du systéme solaire, y compris la division en 12 signes voire en 12 « maisons » doit trouver son pendant sur notre Terre. On est là sous a loi des astronomes/ Nous proposons, pour notre part, la démarche inverse savoir commencer par comprendre comment s’organise la Cité puis rechercher dans le Cie ce qui en serait le pendant. Or on sera d’accord pour reconnaitre que la Cité nous est plus familière, plus proche que ne l’est le Ciel Qu’est ce que cela change?, nous dira-t-on. Cela veut dire que nous ne devons prendre du Ciel que ce qui est en analogie avec la Cité et non l’inverse. Cela signifie que nous avons à opérer un tri et ne pas tout prendre de ce qui est au ciel en vrac! Que soulagement de pouvoir se dire que les astrologues ne sont pas obligés d’utiliser toutes les planètes tout comme nous ne sommes pas obligés de consommer tout ce qui pousse sur terre! Nous proposons donc de libérer l’astrologie d’une telle contrainte par rapport à l’astronomie. Bien plus, il y a bel et bien un risque d’inflation, de complexification à outrance car si l’astrologie est si complexe n’est ce pas à cause ‘d’un tel impératif supposé? Or, quand on propose de ne pas tout prendre de ce que nous offre si généreusemsent l’astronomie, les astrologues sont les premiers à se lamenter comme si le sort de l’astrologie dépendait fatalement d’une telle allégeance, oubliant que depuis belle lurette, les astronomes ont coupé les ponts avec les astrologuex – on peut parler d’un divorce et autant profiter de cette opportunité, en en tirant le meilleur parti.. André Barbault aura tenté de partir de certaines données historiques pour « remonter » vers le Ciel (Les astres et ‘Histoire, Paris Pauvert, 1967) en s’en tenant à cinq planétes, de Jupiter à Pluton , laissant sur la touche les plus rapides (Lune soleil, Mercure, Vénus, Mars) Il partit des Deux Guerres »Mondiales » du XX siècle dans l’espoir d’édifier une nouvelle Astrologie Mondiale.. Or, la guerre mondiale ‘n’est pas une donnée constante dans l’Histoire de l’Humanité/ L’approche sociologique semble bien préférable qui traite des forces qui structurent nos sociétés depuis des millénaires, à savoir la Lutte des Classes, la formation des empires/ C’est ce que nous avions exposé il y a maintenant 45 ans dans Clefs pour l’Astrologie (E Seghers) et dont Barbaut rendit compte à sa manière dans la revue l’Astrologue, ce qui lui valut de perdre un procés en appel pour diffamation par voie de presse/ Une astrologie de la Cité, pour la Cité, doit traiter des forces centripétes et donc de synchronicité. C’est parce que nous sommes mus simultanément par de mêmes pulsions, sur les mêmes longueurs d’onde, que cela fait société. Il n’est donc pas utile de nous intéresser astrologiquement aux contingences individuelles qui ne sont que des épiphénoménes et donc fi du thème natal lequel crée un appel d’air pour toujours plus de facteurs à combiner. On lira à ce sujet De la psychanalyse à l’astrologie. Ed Seuil 1961 comme le type de raisonement à éviter. Dans l’Astrologie selon Saturne en 1994 il y a un quart de siècle , nous proposions de nous intéresser qu’à une seule planète Saturne sans chercher à la combiner avec une autre planée – et surtout pas à une planéte invisible à l’oeil nu. Des périodes de 7 ans étaient au passage de Saturne sur les axes équinoxiaux et solsticiaux alternativement, soit la base dune anthropocosmologie articulant une planéte sur le cyc terrestre des saisons. Les phases équinoxiales favorisaient la nouveauté tandis que les phases solsticiales excitaient les fonctions mémorielles. Il nous sembla évident que Saturne ne pouvait avoir des phases différentes selon la planéte avec laquelle elle serait en cycle comme le proposait Barbault pour Saturne-Neptune alors que le cycle Jupiter Saturne – qui fut si à la mode au Moyen Age e t à la Renaisace -produisait un autre découpage et tout à l’avenant. Jusqu’à présent aucun penseur de l’astroogie n’avait osé proposer un modéle aussi simple mais aussi élégant (selon le rasoir d’Occam). Meme Kepler avait certes voulu déletster lastrologie de tout un fatras de dispositifs mais il ne fallait pas toucher aux planétes! Au XVIIe siècle, les astrologues comme Morin de Villefranch furent sommés de révolutionner l’astrologie mais ils échouèrent et cela fut le signal de sa disgrâce alors que l’astronomie à la même époque avait connu sa révolution copernicienne. JHB 27 08 21

jeudi 26 août 2021

jacques Halbronn La question essentielle du point vernal en Astrologie

jacques Halbronn Astrologie. La question essentielle du point vernal Posté par nofim le 26 août 2021 La question essentielle du point vernal par Jacques Halbronn Le Zodiaque, selon Eustache Le Noble, peut se résumer aux équinoxes et aux solstices en renonçant à toute division en 12 secteurs qui sont une invention des astronomes, ce que nous appelons du méta-langage. Il est regrettable que Jean Pierre Nicola soit resté dans l’idée que ces 12 secteurs étaient utiles à l’astrologie. la notion de point vernal est de nos jours avant tout associée aux ères précessionnelles mais là encore au lieu de parler d’étoiles fixes, l’on se référe à des constellations. (cf Aquarius ou la Nouvelle Ere du Verseau, Ed Albatros 1979). Selon nous, les axes équinoxiaus et solsticiaux doivent être reliés à des étoiles fixes, étant entendu que ce lien sera toujours temporaire et qu’une étoile en relaiera une autre, du fait de la précession des équinoxes. La notion d’aspect n’est en réalité pas applicable aux rapports planéte/planéte mais bien planéte/étoile fixe équinoxiale ou solsticiale. Il ne s’agit donc pas de se polariser sur les étoiles fixes royales qui n’ont joué un rôle au niveau équinoxiale et solsticial que ponctuellement. De toute façon, dans la pratique, la connaissance de l’étoile fixe correspondant au « point vernal » est secondaire puisqu’il suffit de se référer au cycle des 4 saisons. Mais en théorie, c’est bien la conjonction de Saturne avec l’une des quatre étoiles saisonnières qui est la base de l’anthropocosmologie, c’est à dire de la relation entre notre systéme solaire et notre Terre. Selon nous, l’astrologie doit travailler sur une planéte à la fois, comme l’a fait Gauquelin. Entendons par là que chaque planéte doit être étudiée avec sa dynamique et son cycle propres. L’intérêt des étoiles, c’est que le lien avec les planétes ne modifie aucunement leur cyclicité. Saturne garde son cycle dans ses aspects avec les points équinoxiaux et solsticiaux, ce qui n’est pas le cas si on combine Saturne avec Jupiter ou avec Neptune. Cette idée de combiner les cycles est une hérésie. Chaque cycle doit être étudié pour lui même et les aspects d’une planéte avec une étoile ou avec un point saisonnier ne perturbent pas son processus structurel (cf la Loi de Bode). Entendons par là que sa cyclicité n’en sera pas affectée et qu’elle ne passera pas de 20 ans à 36 ans, par exemple, selon son partenaire planétaire. NOus sommes résolument contre ce type de « mariage », d’union. On aura compris que nous rejetons le thème astral avec toutes ses planétes qui cohabitent et cela ne date pas d’hier puisque dès 1976 dans Clefs pour l’Astrologie, il y a 45 ans. L’astrologie mondiale que nous avons proposée alors étudiait tout particulièrement les rapports planétes et équinoxes.solstices. Au XVIIe siècle, les astrologues qui entendaient réformer l’astrologie préconisaient de s’en tenir à ces deux axes en laissant tomber toute la symbolique zodiacale. Les astrologues actuels qui se veulent tropicalistes commettent la grave erreur de conserver cette symbolique qui est proprre à l’astrologie sidéraliste, ce qui préte à confusion. Pour nous, Saturne est la clef de l’astrologie comme nous l’avons formulé en 1994, il y a plus de 15 ans dans l’Astrologie selon Saturne. Cela donne un rendez vous majeur tous les 7 ans puisque le cycle de cette planéte est divisé par 4. LEs résultats obtenus par ANdré Barbault n’ont été en fait rendus possibles que parce que le cycle Saturne-Neptune coincidait avec le cycle de Saturne mais ce faisant au lieu d’avoir un rendez vous tous les 7 ans, il n’avait droit qu’à un rendez vous tous les 36 ans, ce qui l’a fait rater 1961-62 (crises de Berlin et de Cuba). 1989 a marché parce cela coincidait avec une conjonction de Saturne avec l’axe solsticial. Cette coincidence aura malheureusement induit la communauté astrologique en erreur. Parfois une prévision apparemment réussie risque de fourvoyer les chercheurs pour longtemps! JHB 26 09 21

lundi 23 août 2021

PETITION contre la falsification de l'Histoire événementielle du XXe siècle commise par André Barbault

Jacques Halbronn PETITION Contre La falsification de l'Histoire événementielle du XXe siècl commise par André Barbault Il nous a paru utile de sonder les échéances mises en avant par André Barbault au prisme du moteur de recherche Google ainsi que sur les sites astrologiques pour la période 1961-1963, qui précéde la parution de La crise mondiale 1964-65 publiée par cet astrologue en 1963 (Ed Albin Michel). On commencera par noter sur un site astrologique les dates correspondant aux conjonctions entre Jupiter, Saturne, Uranus Neptune et Pluton Tableau ci dessous reproduit tel quel: Jupiter-Pluton : 12-13 ans (conjonction : années 1906, 1918-19, 1930-31, 1943, 1955-56, 1968, 1981-82, 1995-96, 2007-08, 2020...) Jupiter-Neptune : 13 ans (conjonction : années 1907, 1920, 1933, 1945, 1958, 1971, 1983-84, 1996-97, 2009-10, 2022...) Jupiter-Uranus : 13-14 ans (conjonction : années 1900, 1914, 1927-28, 1941, 1954, 1968-69, 1983, 1997, 2010-2011, 2024...) Jupiter-Saturne : 19-20 ans (conjonction : années 1901, 1920-21, 1940, 1961,1981, 2000, 2020-21...) Saturne-Pluton : 32-33 ans (conjonction : années 1914-15, 1946-48, 1981-83, 2019-20...) Saturne-Neptune : 36-37 ans (conjonction : années 1916-18, 1952-53, 1989-90, 2025-2026...) Saturne-Uranus : 44-46 ans (conjonction : années 1941-1943, 1987-1989, 2031-2033...) Uranus-Pluton : 115-140 ans (conjonction : années 1848-54, 1962-69, 2101-07...) Uranus-Neptune : 171-172 ans (conjonction : années 1817-27, 1989-99, 2160-71...) Neptune-Pluton : 500 ans (conjonction : 1390-1406, 1885-1900, 2378-2393...) CONSTAT On reléve une conjonction Jupiter Saturne en 1961 en tout et pour tout en capricorne. Pas de trace des planétes au delà de Saturne dans cette période si tendue marquée par la seule vraie menace de guerre nucléaire à ce jour. En revancche, pour notre modéle Saturne axes équinoxiaux et solsticiaux, une date cruciale avec le passage de Saturne sur l'axe solsticial; C'est donc un échec cuisant pour l'astrologie transsaturnienne et la crise en question sera passée sous ses radars! jupiter 14CAPRICORNE05 saturne 19CAPRICORNE34 On notera que Saturne reviendra à la même position dans le même signe solsticial au début du capricorne en 1989, ce qui correspond à une date majeure dans le rapport USA URSS. auquel Barbault attache la plus grande importance. Mais Barbault n'est pas en mesure, avec son modéle, de relier les deux dates en dépit de l'importance qu'il a accordé à 1989; Dans le premier cas, on n'a pas la conjonction Jupiter Saturne mais on a Saturne en capricorne et dans le second cas, on a Jupiter, Saturne en capricorne mais pour Barbault le passage de Saturne en capricorne n'est pas porteur, donc il est forcé de minimiser ce qui s'est passé en 1961- 62 au risque de saborder toute son Astrologie Mondiale!. Il aurait du comprendre que Neptune était une pièce rapportée qui ne pouvait qu'être une nuisance. On en arrive à la situation suivante, à savoir que les astrologues "barbaultiens" sont contraints de falsifier l'Histoire du XXe siècle. C'est l'image du lit de Procuste. Tout se passe comme si Barbault en 1963 avait décidé de repousser les échéances en pariant sur des événéments bien plus graves à venir, ce qui aurait expliqué qu'il ne leur aurait pas accordé d'intérêt. Même quand Barbault annonce une troisiéme guerre mondiale pour 1982, c'est toujours dans l'espoir d'effacer le fiasco prévisionnel pour 1962, vingt ans plus tôt! (Les astres et l'Histoire 1967) et cela le conduira - en une sorte de cercle vicieux, de spirale, à une nouvelle déconfiture. Intéressons nous à une conférence intitulée simplement "1961" donnée au Centre International d'Astrologie le 25 octobre 1960 et repris dans un numéro spécial de la revue Cahiers Astrologiques . Il y a annonce une échéance redoutable pour..... l'année 1963, ce qui indique que les années 61 et 62 ne seraient guère à craindre. puisque de toute façon, les transsaturniennes ne sont pas au rendez-vous (cf supra) Nous avons eu beau chercher sur Google, ce que les astrologues écrivent sur ces années que l'on peut qualifier de terribles pour la paix mondiale et qui conduiront à des mesures pour que cela ne se reproduise plus jamais, et l'on observe un complet mutisme déjà parent dans la Crise Mondiale alors que cette période est toute récente et ne peut avoir été oubliée par personne. Et c'est en ce sens que nous n'hésitons pas à parler d'une falsification -avec les complicités que cela entraine- du narratif historique au nom de la raison d'Etat astrologique. Nous pensons qu'il est grand temps pour la communauté astrologique de se désolidariser d'une telle imposture factuelle, qui reléve d'un cynisme évident. Nous lançons un appel pour que tous les astrologues intellcetuellement honnêtes prennent leur distance face à un procédé indéfendable qui déconsidére completement la cause astrologique Rappelons que la France a su dénoncer certains errements au cours du siècle dernier et c'est tout à son honneur: Vous êtes invités à signer cette pétition pour l'honneur de l'astrologie et à nous la faire parvenir signée à ntre siège; 8, rue de la Providenc 75013 Paris, France JHB 23 08 21

vendredi 20 août 2021

jacques Halbronn La question des additions dans les éditions centuriques 1588-1590

La question des additions dans les éditions centuriques 1588-1590 par Jacques Halbronn Nous partirons de l'édition parisienne Veuve Nicolas Roffet, 1588 (Biblio 0128 pdf prophéties.it) ¨ . Le titre implique une addition à la « dernière centurie ». de 39 articles. Nous avions pensé que cela visait la VIIe centurie mais en fait c'est en fait une addition à la Centurie VI et c'est par erreur selon nous que l'on aura noté « Centurie VII » alors que les quatrains ajoutés sont numérotés de 72 à 84 c'est à dire à la suite des 71 quatrains de la Vie. Autre erreur : on aura mis 39 articles au lieu de 29 puisque 71 + 29 = 100. La comparaison avec le traitement de la Centurie IV dans cette même édition parisienne est tout à fait parlante lorsqu'il s'est agi de compléter la dite centurie s'arrêtant à 53 quatrains pour parvenit, au prix d'une addition à 100 Prophéties de M . Nostradamus adioustées outre les précédentes impressions Centurie IV. Prophéties de M. Nostradamus adioustées nouvellement -Centurie VI (et non VII) Le scénario se répéte : on part d'une centurie qui n'arrive pas jusqu'à 100 et l'on annonce une addition : « adioustées » dans les deux cas. Cela montre que la centurie VI tout comme la Cenurie IV a été constituée en deux temps au moins. Force est de constater que c'est par erreur que la formule « septiesme centurie » apparaît alors qu'il s'agit de la suite, de la continuation de la Vie centurie tout comme cela aurait été une erreur que de nommer cinquiéme centurie, la suite de la Ive Centurie. Bien pis, il est indiqué centurie VIIIe alors que la Centurie VI -(alias 7) n'en est qu'à 84 quatrains, la dite VIIIe centurie ne comprenant ici que 6 quatrains suivis du mot « FIN ».En fait ces centurie VII et VIII n'auraient du être que des additioins à la centurie VI et « dernière ». Si l'on additionne les 12 quatrains de la « VII « et les 6 quatrains de la « VIII », on obtient 18 quatrains alors que la VI s'arrétait à 71 quatrains., ce qui donnerait 89 quatrains à la VI. Que conclure ? Que les éditions 1557 ne rendent pas compte de cet état des choses, puisqu'elles ne signalent aucune addition à la différence des éditions parisiennes du même type que celle que nous utilisons ici et qu'elles proposent une sixiéme centurie à 100 quatrains plus une centurie VII à 40 o u 42 quatrains(selon les exemplaires conservés respectivement à Budapets et à Utrecht). Il s'agit là d'un contre sens, comme on l'a montré, l'ensemble devant se limiter à six centuries et les additions ne concernant pas une VIIe centurie mais une Vie centurie à 71 quatrains. Notons que l'édition Anvers 1590 St Jaure, comporte 99 quatrains seulement à la Vie centurie et 35 à la VIIe. Il apparaît qu' il a du exister une édition à 6 Centuries « pleines » se terminant par un quatrain latin et que l'on aura voulu ajouter des quatrains à cet ensemble pour constituer une viie centurie d’où la suppression du quatrain 100 dans l’édition Anvers St Jaure 1590. JHB 20 08 21

mercredi 18 août 2021

Jacques Halbronn Pour une astrologie ancrée dans la Cité

jacques Halbronn Pour une astrologie ancrée dans la Cité Posté par nofim le 18 août 2021 Pour une astrologie ancrée dans la Cité par Jacques Halbronn L’argument le plus fort contre l’usage en astrologie des planétes transsaturniennes tient au fait que l’on déconnecte ainsi l’astrologie de l’Histoire des sociétés. Pour nous, au contraire, l’astrologie doit avoir été présente aux yeux de tous depuis des millénaires, ce qui exclue ipso facto les astres invisibles à l’oeil nu, ce qui n’est d’ailleurs pas le cas des étoiles fixes, pourtant bien plus éloignées de notre Terre. Mais même l’astrologie a-t-elle vraiment besoin du tout le « septénaire »? Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple d’autant qu’à une cause peuvent correspondre une multitude d’effets.? Pour nous, l’astrologie a été conçue pour les hommes et donc se devait d’être à leur portée. Ils devaient pouvoir suivre dans le ciel la progression des astres au travers du tissu stellaire, en pleine visibilité. Certes, il y a débat quant à l’origine de l’astrologie. Pour nous, l’astrologie n’est pas un phénoméne « naturel » mais elle n’est pas non plus une invention des hommes de notre planéte. Ce serait bien plutôt un don des dieux, ce qui débouche sur un transhumanisme, ce qui appartient plus au passé qu’au futur. D’ailleurs, si l’astrologie existe, il n’est même pas nécessaire de regarder vers le ciel, si l’on s’inscrit dans une démarche anthropocosmologique. Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut (Table d’Emeraude). Nous pensons que l’astrologie est inséparable des nombres et Jean Bodin à la fin du XVIe siècle, qui vécut sous la Ligue, s’était demandé dans les Six Livres de sa République, si l’on pouvait connaitre l’avenir des Etats (Livre IV, ch. 2) en observant certaines recoupements numériques. Il avait notamment retenu le nombre 7, ce qui renvoie à la planéte Saturne si l’on divise par 4 son cycle, sur la base des 4 saisons (équinoxes et solstices). On peut certainement regretter que Bodin, le juriste angevin, n’ait pas été entendu sur ce point alors même que la science historique était en quête de fondations, ce qui conduira à la Nouvelle Histoire ‘(Ecole des Annales, Marc Bloch), au milieu du XXe siècle. Rappelons que l’Histoire ne sera pas retenue au sein de l’Académie Royale des Sciences, et l’astrologie ne fut pas plus heureuse, de ce point de vue. Voilà un couple qui aurait pu fonctionner mieux probablement que le couple Astronomie-astrologie qui se défit à la fin du XVIIe siècle pour incompatibilité d’humeurs, l’astronomie étant passée par des mues majeures alors que l’astrologie stagnait et restait fidéle à Ptolémée, lequel n’était plus en odeur de sainteté.. Mais revenons au débat autour du nombre de planétes à utiliser en astrologie. Le thème natal individuel est un gros consommateur de planétes. Il se présente comme la « carte du ciel » et donc est censé représenter tout le ciel , ce qui semble nécessaire pour appréhender l’extréme diversité des êtres, dans le temps et dans l’espace. Mais certains astrologues se sont persuadés que les progrès de l’astronomie permettraient à l’astrologie d’atteindre à sa maturité, ce qui condamnait, ipso facto, les astrologues d’antan à une sorte d’errance. Or, comme on l’a dit plus haut, dès le départ, l’astrologie sera apparue comme un tableau d’or à la portée de tous, et ce bien avant les temps « modernes ». On aura compris que l’astrologie transsaturnienne est inséparable d’un certain messianisme, avec la révélation ultime de certaines clefs – on pense à l’Ere du Verseau (cf Aquarius ou la Nouvelle Ere du Verseau, Ed Albatros, 1979). Fuite en avant! On parle d’astrologie transpersonnelle. Cela fait sens pour nous, dès lors que l’on accepte l’idée d’un destin collectif et que l’on prend ses distances par rapport à une approche individuelle. Or, force est de constater (cf L’astrologue face à son client, La Grande Conjonction, 1994, trad. anglaise par Geoffrey Dean) que ce serait bien là une impasse épistémologique. D’ailleurs, tout un pan de la présence de l’astrologie dans notre société actuelle va à l’encontre d’une idée individuelle de l’astrologie, à commencer par le succès des horoscopes et des typologies zodiacales, les gens ne s’imaginant pas que nous devions nous distinguer les uns des autres, au point que cela soit garanti par une sorte de carte d’identité astrale. Selon nous, la notion de synchronie indique que nous avons à répondre aux mêmes questions(du Sphinx) en même temps mais pas de la même façon. Nous avons proposé de placer au coeur de l’astrologie, le probléme de la mémoire, alternant des périodes de rémémoration, d’anamnése, et des périodes de renouvellement des horizons. Rappelons qu’il n’y a de science que du général. Selon nous, la cyclicité saturnienne, de sept en sept ans -la même pour tous mais avec des impacts différents pour chacun, pourrait servir notamment, paradoxalement, en psychanalyse et d’ailleurs le complexe freudien d’Oedipe n’est il pas un concept général pouvant servir pour décrypter l’histoire de chacun? Il serait précieux pour un analyste de baliser la vie de ses patients sur une telle base et de mener son travail en suivant un tel calendrier. On aura compris que l’astrologie selon Saturne vaut aussi bien au niveau collectif qu’au niveau individuel. Dans le cas de 1989, qui survient en phase solsticiale, donc d’hypermnésie, il est clair que des réponses individuelles auront fini par converger vers un dénominateur commun, consistant à renouer avec le passé des diverses composantes du bloc communiste (Europe de l’Est) et du bloc soviétique. JHB 18 08 21

lundi 16 août 2021

jacques halbronn Critique de l'idée de conjonction planétaire en Astrologie

Critique de l' idée de conjonction planétaire en Astrologie par Jacques Halbronn On sait que la conjonction de deux planétes a longtemps été à l'honneur -depuis environ mille ans, du temps d'Albumasar : il s'agissait alors des deux planétes connues les plus lentes, à savoir Jupiter et Saturne/ Cette « théorie » des « grandes conjonctions » s'articulait sur les triplicités ( Quatre Eléments) du fait que les dites conjonctions se succédaient, tous les vingt ans, à intervalles de 120° si bien qu'il fallait plusieurs siècles pour changer de triplicité, et cela permettait de conférer une certaine unité à des périodes relativement longues, le changement de triplicité étant, ipso facto, censé être de grande importance, portée et signification. Mais déjà ce faisant, on aurait pu observer un certain dysfonctionnement au regard de la notion de cyclicité planétaire. En effet, on en arrivait à une polycyclité pour chaque planéte dès lors que l'on étendait le processus conjonctionnel à l'ensemble du systéme solaire dont on sait que les bornes seront bousculées à partir de la fin du XVIIIe siècle, du fait des progrès des techniques d'observation, et notamment avec la lunette et le télescope. En effet, chaque planéte se trouverait doté d'autant de cyclicités que de partenaires conjonctionnels. C'est ainsi que le cycle de Jupiter de 12 ans environ serait recouvert par l'intercyclicité avec une autre planéte tout comme le cycle de Saturne de 28 ans environ. Ces deux planétes se retrouveraient ainsi toutes deux dotées d'un cycle commun de 20 ans ! Pour prendre un exemple plus récent, le cycle Saturne-Neptune -mis en exergue par André Barbault- se verrait caibré à 36 ans, alors que Saturne a un cyle de 28 ans et Neptune de 165 ans ! Autrement dit, Saturne avec Jupiter aurait un cycle de 20 ans et avec Neptune de 36 ans et tout à l'avenant au gré des diverses combinatoires conjonctionnelles ! Ce qui allait constituer quelque part une hérésie astronomique, notamment au prisme de la 'loi » de Titius Bode (cf Jean Pierre Nicola, Nombres et formes du cosmos) Il nous apparaît qu'il y a eu là un détournement de l'idée de conjonction en astrologie car selon nous les aspects n'étaient pas au départ censés concerner des rapports planéte/planéte mais des rapports planète/étoile ou encore planéte/axe équinoxial ou solsticial, en lien avec le cycle terrestre des saisons. Rappelons que les constellations sont des ensembles d'étoiles, comme leur nom l'indique, et qu'il était coutumier de situer les planétes dans l'espace par rapport à des étoiles. Même l'idée de révolution planétaire sidérale n'était elle pas détermniée par une conjonction planéte/étoile, ce qui fixait ainsi à 12 ans le cycle unique de Jupiter et idem pour les autres planétes.. Avec les conjonctions planétaires, on introduisait une relativité cyclique fâcheuse. Et les choses deviendraient encore plus «flottantes » du fait de l'accroissement du nombre de planétes répérées dans le systéme solaire et des interactions qui en découleraient. Très vite, nous avions pris conscience du caractère problématique des conjonctions entre planétes. Dès 1976, nous avions exclu dans nos tableaux cycliques toute combinatoire de planétes entre elles. (Clefs pour l'astrologie, Paris, Seghers, Claves de la astrologia 1978) face à un André Barbault qui ne jurait que par une telle formule. Le fait que notre projet ait été préféré en 1973 par l'éditeur face à celui de Barbault était symbolique d'un passage de relais. Mais force est de constater que cela n'eut guère d'impact sur les pratiques du milieu astrologique francophone malgré la parution, trente ans plus tard, de notre Astrologie selon Saturne (Ed de la Grande Conjonction , 1994-1995) ainsi que de la réédition de Clefs pour l'astrologie (Seghers 1993, notamment les pp/ 136 et seq) Nous faisions d'ailleurs, dans les années 70 , une exception pour les conjonctions des planétes avec le Soleil.(cf Astrologie Sensorielle, Cosmpolitan, numéro de janvier 1977) Il est vrai que le débat se situait, pour Barbault, au niveau d'une validation par la pratique prévisionnelle. Nous avons montré que les prétendues confirmations du cycle Saturne Neptune avaient été dues à une coincidence entre les dates de passages de Saturne sur les axes saisonniers (5x7 : 35 ans) et celles du dit cycle Saturne Neptune de 36 ans. C'est ainsi qu'en 1989, il y a eu d'un côté la conjonction Saturne-Neptune et de l'autre le passage de Saturne sur l'axe solsticial (cance-capricorne) Or, il est conseillé d'opter , selon le principe d'Occam, pour la grille la plus simple. D'un côté le cycle « naturel » de 7 ans, (28/4) nullement perturbé par un lien avec un autre cycle et de l'autre un cycle « artificiel » et fictif de 36 ans. Les rendez vous conjonctionnels à la Barbault ne fonctionnaient que tous les 36 alors que les notres étaient marquants de 7 ans en 7 ans, avec une dialectique équinoxe-solstice permettant un flux et un reflux. Dans 1964. La crise mondiale de 1965, (Albin Michel, pp. 24 et seq) Barbault exposait déjà son systéme conjonctionnel englobant les planétes de Jupiter à Pluton avec ce slogan : « la conjonction des planètes lentes est la configuration-clef de notre devenir terrestre » Etrangement, Barbault dans sa démonstration annonçait une « crise mondiale » à venir prochainement alors que l'on venait d'en traverser une de toute première magnitude avec les crises de Berlin et de Cuba.(1961-62) comme si de rien n'était ! Il est vrai que ces derniers événements ne collaient pas vraiment avec la théorie en question de la concentraion de conjonctions planétaires.(indice cyclique) Le grand inconvénient de ce cycle des conjonctions planétaires tenait paradoxalement à son absence de cyclicité. Car si un cycle monoplanétaire offre la même régularité que notre cycle saisonnier, avec une alternance de phases toutes de même durée, il n'en est pas de même du graphique en dents de scie tel que présenté par Barbault sur la couverture des astres et l'Histoire, Paris, Pauvert, 1967) Le thème natal, lui-même, apparaît comme marqué par la théorie des aspects, chère à Kepler pour qui – au début du XVIIe siècle- le salut de l'astrologie (cf Gérard Simon, Kepler astrologue-astronome, Paris, Gallimard, 1977) devait impérativement passer par une focalisation sur les aspects entre planétes. En 1976, nous condamnions le thème astral aux poubelles de l'Histoire et nous proposions- à l'encontre d'une astrologie « hors sol » d'appréhender la personne au moyen de tests et non sur la base des « astralités » de naissance propre à la généthlialogie, amorçant ainsi une anthropocosmologie, déjà engagée par un Jean Bodin, à la fin du XVIe siècle.(République, Livre IV, ch. II et Lettre, Troyes, 1590) à partir d'observations numériques sur le cycle des républiques.. En effet, la connexion planéte/axes équinoxe solstice s'articulait sur une binarité Ciel-Terre, déjà exposé au premier verset du Livre de la Genése. Plutôt que d'opter pour un cycle monoplanétaire, Barbault avait pris le parti de constituer un graphique de synthèse sur la base des cycles de 5 planétes, ce qui lui évitait de devoir opter, de trancher,pour tel cycle en particulier, persuadé qu'il était que l'astrologie devait absolument prendre en compte l'intégralité du systéme solaire à pervevoir comme un tout d'un seul tenant. Pour nous, en revanche, il convenait, notamment dans notre Astrologie selon Saturne, de partir de certaines récurrences socio-politiques et d'observer si des corrélations étaient envisageables et ce sans idée préconçue. C'est ainsi qu'en 1993, nous localisions une certaine partie de l'écliptique régulièrement impactée de 7 ans en 7 ans, à la charnière du signe des poissons et de celui du bélier (point vernal). Ce cycle de 7 ans, nous le relierions le connecterions avec le cycle de Saturne, ce qui recoupait peu ou prou la méthode de Bodin (lui même ayant influencé Kepler (cf notre étude « The revealing process of translation and criticism in the History of Astrology. » In collectif dir.P. Curry, Astrology, Science and Society, Boydell Press, 1987) Nul n'était besoin de faire appel à des planétes au delà de Saturne comme le présentait Barbault.Mais ce qui est peut être le plus génant dans certaines propositions tient à leur déconnexion par rapport à l’organisation et à la gestion de la Cité. Il nous semble évident que les « citoyens » doivent avoir une certaine perception collective des configurations célestes pertinentes en astrologie, ce qui exclue les planétes invisibles à l’œil nu ainsi que tout savant calcul comme celui inventé par Barbault. On notera que le raisonnement de Barbault sur la répartition irrégulière des conjonctions semble calqué sur celui de Léon Lasson (cf son Astrologie Mondiale, 1937) à partir de la fréquence des éclipses, ce qui l’avait conduit à annoncer « 15 ans de paix pour l’Europe » à la veille de la Seconde Guerre Mondiale. Ajoutons que la recherche astrologique exige une connaissance fine de l’enchainement des événements au bout de quelques décennies passées et l’on sait que seuls les spécialistes en sont capables sauf à se satisfaire de grossières simplifications comme la question des deux guerres mondiales. JHB 16 08 21

mercredi 11 août 2021

jacques halbronn La répartition des conjonctions dès 1963 dans l'astrologie mondiale d'André Barbault

La répartition des conjonctions dès 1963 dans l'astrologie mondiale d'André Barbault par Jacques Halbronn Notre enquête sur les sources de l'indice cyclique de Barbault nous avait déjà permis de nous intéresser à l'article "Répartition" du Dictionnaire Astrologique de Gouchon en 1935 voire à sa version de 1934 sous le titre Les Secrets du Zodiaque (avec Robert Dax). Cela nous avait mis sur la piste d'Eugéne Caslant et de Hoene Wronski (cf dans les années cinquante l'ouvrage de Marie Thérése Herboulet, Ed du Nouvel humanisme) Etrangement, Barbault s'il mentionne des brochures annuelles de Gouchon (que nous n'avons pas retrouvées à ce jour) dans les Astres et l'Histoire (Ed Pauvert, 1967) ne se réfère pas au dit Dictionnaire. Mais nous apportons ici une nouvelle pièce au dossier, à savoir le chapitre "Vers une nouvelle crise mondiale" de son ouvrage paru en 1963 (quatrième trimestre) : "1964. La crise mondiale de 1965" Ed Albin Michel (pp 24-30). En effet, dans ce chapitre, nous trouvons déjà un exposé substantiel de ce qui sera publié dans Les Astres et l'Histoire et nous en reproduisons les passages les plus significatifs:d'entrée de jeu, le quintet planétaire de Jupîter à Pluton est posé et l'accent est mis sur l'aspect central de la conjonction entre deux planétes du dit quintet. "Le conjonction des planétes lentes est la configuration clef de notre devenir terrestre (...) il importe en tout premier lieu d'être fixé sur la répartition de toutes ces espèces de conjonction, au long des années." Barbault propose de couvrir la période 1900- 1971. "On en compte au total vingt huit mais on remarque, écrit-il, qu'elles sont réparties inégalement dans le temps" Barbault reléve la "concentration" de conjonctions pour les deux guerres mondiales et des "vides" pour des périodes moins troublées. Reprenons le propos de Barbault à partir de la Seconde Guerre Mondiale: "Apparait une nouvelle concentration de cinq conjonctions durant les six années de la deuxième guerre mondiale", de 1940 à 1945. C'est ensuite le rertour d'une période peu occupée: on note en effet six conjonctions non groupées durant les dix neuf années qui vont de 1946 à 1964;" Pour celui qui observe le XXe siècle, qui de la Crise de Cuba de 1962????? Que nous dit l'article Wikipedia? "La crise des missiles de Cuba est une suite d'événements survenus du 14 octobre au 28 octobre 1962 et qui ont opposé les États-Unis et l'Union soviétique au sujet des missiles nucléaires soviétiques pointés en direction du territoire des États-Unis depuis l'île de Cuba. Cette crise a mené les deux blocs au bord de la guerre nucléaire. Moment paroxystique de la guerre froide, la crise de Cuba souligne les limites de la coexistence pacifique, et se solda par un retrait des missiles par l'URSS en échange d'un retrait de certains missiles nucléaires américains de Turquie et d'Italie, et par une promesse stipulant que les États-Unis n'envahissent plus jamais Cuba (1961, Débarquement de la baie des Cochons, tentative américaine d'envahir l'île) sans provocation directe. Cet accord entre le gouvernement soviétique et l'administration Kennedy, certes contraignant pour la future politique extérieure des États-Unis, a permis au monde d'éviter un conflit militaire entre les deux puissances qui aurait pu mener à un affrontement nucléaire et à une troisième Guerre mondiale. Un « téléphone rouge » reliant directement la Maison-Blanche au Kremlin fut également installé après la crise afin de pouvoir établir une communication directe entre l'exécutif des deux superpuissances et éviter qu'une nouvelle crise de ce genre ne débouche sur une impasse diplomatique." Certes, on peut arguer du fait qu'une nouvelle guerre mondiale a pu être évitée. de justesse mais le provbléme - si l'on peut dire - c'est qu'aucune crise plus aigue n'aura eu lieu jusqu'à ce jour, soit durant 60 ans./ Barbault ne va pas jusqu'aux années 1982 qui seront au coeur des Astres et l'Histoire et dont on sait que cela n'aura même pas pris la dimension de 1962! Tout se passe comme si Barbault s'était polarisé sur l'année 1971 qui est celle de l'opposition Saturne-Neptune, 18 ans après 1953 et dont il reconnaitra en 1973 dans le Pronostic Expérimental en Astrologie (Payot, 1973) que cela n'avait rien donné de très percutant.. Mais ce qui nous frappe ici c'est le fait que rétrospectivement - il publie fin 1963- il ne dise pas un mot sur la toute récente crise de Cuba, forcément dans toutes les mémoires. Nous y voyons comme une sorte de déni de réalité. Une chose est de ne pas annoncer une crise, une autre de la passer sous silence après coup! Inversement, quand nous avions annoncé un mouvement social majeur pour 1995, avec une configuration analogue à celle de 1968, au vu de la position de Saturne autour du point vernal, (cf notre Astrologie selon Saturne, 1994), Barbault n'a pas daigné commenté la chose. A nouveau, recourons à Wikipedia "Les grèves de 1995 en France contre le plan Juppé de 1995 furent à leur époque les plus importantes depuis celles de Mai 682. Le nombre moyen annuel de jours de grève en 1995 a été six fois supérieur à celui de la période 1982-19943. Du 24 novembre au 15 décembre, des grèves d'ampleur ont eu lieu dans la fonction publique et le secteur privé contre le « plan Juppé » sur les retraites et la Sécurité sociale. Le mouvement social de l'automne 1995, souvent réduit à la grève des transports publics, très visible et fortement médiatisée, a concerné également les grandes administrations (La Poste, France Télécom, EDF-GDF, Éducation nationale, secteur de la santé, administration des finances, ...)." JHB 11 08 21

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