vendredi 24 septembre 2021

Jacques Halbronn L'astrologie et le mur de Berlin (1961-1989)

Jacques Halbronn L’astrologie et le mur de Berlin (1961-1989) Nous n’avons pas remarqué que les publications astrologiques aient rapproché 1961 et 1989 au lendemain des événements qui conduisirent à sa démolition,, 28 ans après son édification. Pourtant cet écart de 28 ans est censé être familier à la corporation des astrologues puisqu’il correspond au cycle de Saturne, ce qui signifie qu’il raméne la même configuration: Saturne dans les deux cas est entré dans le signe du capricorne. Comment expliquer une telle incurie méthodologique persistant trente après la « chute » du mur – sinon par la fixation obnubilée sur le cycle Saturne Neptune et le désintéret pour le rapport de Saturne au zodiaque qui est le résultat de la démarche d’André Barbault depuis des décennies? Que siggnifie le passage de Saturne sur l’axe solsticial cancer-capricorne? La solsticialité indique le refus des empires, des fédérations alors que l’équinoxialité favorise le dépassement des frontières tant historiques que géographiques. On l’a vu en 1940 et en 1954 quand les nazis se sont emparés de toute une partie de l’Europe continentale et avaient l’intention d’aller au delà – ce qui a décliné en 1944 avec l’arrivée de Saturne en phase solsticiale comme on a pu le voir en 195 quand la France a voulu garder le controle sur l’Algérie jusqu’au même passage de Satuurne en phase solsticiale. En 1989, nouvelle phase solsticiale avec un lâcher prise de la puissance dominante, l’URSS sur ses « pays satellites », ce qui s’est poursuivi avec le démembrement de l’URSS elle même. Comment analyser la situation de 1961 (sans oublier l’année suivante la crise des missiles Cuba? Période solsticiale qui aura conduit les Occidentaux à lâcher prise sur Berlin avec une « résistance » symbolisée par le dit « Mur ». Dans les deux cas, 1961 et 1989, on aura assisté à un fléchissement,,dans un cas à l’Ouest, dans l’autre à l’Est.= et à une forme de repli stratégique. Mais tout étant cyclique, aucun événement n’est irréversible et donc son importance historique est toujours à réviser. Il faut s’attendre notamment avec le prochain passage de Saturne sur l »axe équinoxial (coincidant avec la conjonction Saturne-Neptune) à une résurgence des visées impériales à commencer par la reconstitution des anciens empires coloniaux.

Jacques Halbronn Les lettres "biconsonantiques" qui adjoignent phoniqu...

lundi 20 septembre 2021

Jacques Halbronn Le véritable impact de la "conjonction" de Saturne en 1953 dans le temps et dans l'espace

Le véritable impact de la "conjonction " de Saturne en 1953, dans le temps et dans l'espace par Jacques Halbronn André Barbault a polarisé la conjonction Saturne-Neptune sur la Russie mais est ce bien la "bonne" conjonction et est-ce bien le point d'impact central dont il s'est alors agi, astrologiquement? I Etait ce la "bonne" conjonction? Nous pensons que la "vraie" conjonction n'aura pas été celle de Saturne avec Neptune mais de Saturne avec l'axe des équinoxes -ou si l'on préfére avec les étoiles fixes (nakshatra) correspondant au dit axe. Il y a eu une coincidence qui aura induit en erreur vu qu'au moment de cette conjonction Saturne Neptune, ce fut également alors que Saturne passa sur l'axe équinoxial et cela se reproduira notamment en 1989. Et cette conjonction va couvrir une période de 7 ans jusqu'au passage de Saturne sur l'axe solststicial. II Etait ce le bon point d'impact? Nous pensons que des événements plus marquants que la situation en Russie eurent lieu ailleurs et notamment en Algérie, en Europe de l'Ouest voire au Moyen Orient, en termes d'empire et de fédération puisque c'est là la signature de l'équinoxialité selon notre anthropocosmologie. Pour ce qui est la sphère soviétique, c'est 1956 et Budapest qui auront été l'expression la plus marquante. On lit que cela renforça l'emprise russe sur l'Europe de l'Est / En 1956, ce fut aussi la guerre liée au Canal de Suez initiée par les français et les britanniques, puissances coloniales, avec l'aide d'Israël contre l'Egyptien Nasser. Mais l'on sait aussi que le Maghreb fut impâcté: en 1956, avec la fin du protectorat;, la Tunisie devint indépendante alors que dès 1954, les troubles vont croissant dans une Algérie ayant statut de département français. Et puis il y eut en 1954, la Communauté Charbon Acier (CECA) et en 1957, le Traité de Rome à l'Ouest. Excusez du peu et tout cela du fait, selon nous, de ce passage de Saturne sur l'axe équinoxial et non du fait de la conjonction avec Neptune. Double erreur de perspective chez André Barbault quand il se focalise sur Neptune et quand il se focalise sur la Russie. Quant à la mort de Staline, c'est là une "coincidence", un épiphénoméne. Par ailleurs, Barbault ne prend pas la peine de préciser de quel type d'impact la dite Conjonction Saturne Neptune serait la cause; fallait il s'attendre à un renforcement ou à une implosion? Lors des événements de 1989, qui correspondirent à une implosion, Barbault n'en profita pas pour s'expliquer à ce sujet. Pour nous, il est clair que les effets de Saturne sur l'axe solsticial (cancer capricorne)sont diamétralement différents de ceux de Saturne passant sur l'axe équinoxial (bélier-balance) Une occasion manquée pour repenser la question de façon dialectique et alternative tant et si bien qu'à l'approche d'une prochaine conjonction Saturne-Neptune, un Yves Lenoble se révéle incapable d'indiquer ce que l'on peut en attendre plutôt dans le sens d'une tentation impériale et expansionniste ou plutôt dans un démembrement comme en 1989. Barbault avait accordé quelque importance à l'opposition Saturne -Neptune pour 1971 mais cela n'avait pas été concluant -cf la Crise Mondiale, 1964-1965, Ed Albin Michel) au point qu'il avait jeté l'éponge avant même cette échéance en changeant son fusil d'épaule avec son indice cyclique (Les astres et l'histoire, Paris, 1967) entendant s'en tenir à la seule conjonction, ce qui permettait de gagner 18 ans de répit, soit 36/2). Pour notre part, le passage de Saturne sur le point vernal (cf notre Astrologie selon Saturne,1994-95) permet de comparer la prochaine période à celle décrite plus haut, puisqu'elle sera comparable à la conjonction de 1953 équinoxiale et non à celle de 1989, solsticiale. On peut s'attendre à un renforcement fédératif de l'Union Européenne alors que le Brexit s'inscrivait dans une phase solsticiale. avec Saturne en Capricorne. Mais cela peut aussi favoriser toute forme d'expansion comme dans le cas de la Chine par rapport à Taiwan ou de la Russie vers ses anciens satellites et l'ex URSS sans parler d'un néo-colonialisme qui pourrait inspirer les anciennes puissances coloniales, comme la Grande Bretagne. A contrario, en attendant, la période actuelle, marquée par la solsticialité aboutit présentement à une crise entre "alliés" à propos de la vente d'armement à l'Australie et à une menace sur l'OTAN qui ferait ainsi pendant au Brexit. Il faut donc s'attendre à un clivage au sein du milieu astrologique autour de la dite conjonction à venir et la tenue d' un colloque serait opportune, en 2022. Nous avons déjà souligné l'importance de la crise de 1961 -62 (Berlin et Cuba) avec Saturne en capricorne que Barbault aura totalement"squeezée" parce que cela ne correspondait pas à une conjonction Saturne-Neptune. Paradoxalement, cette conjonction de Saturne avec l'axe solsticial se reproduisit en 1989, avec la même position exactement de Saturne. C eut été pour Barbault l'occasion de réintégrer dans son discours la dite crise de 1961-62 mais il ne voulut rien entendre et vit surtout la validation de la conjonction Saturne-Neptune. Soulignons qu'au regard de l'astrologie traditionnelle, l'étude de Saturne à travers le zodiaque fait bien plus sens que la prise en compte d'une planété restée inconnue jusqu'en 1846, un siècle seulement avant la parution du premier ouvrage de Barbault à savoir l Astrologie météorologique suivie de Contribution à l'astrologie agricole. Préface et avant-propos de Robert Ambelain, Paris : Niclaus, 1945 Quelques repéres des éphémérides 1953 Saturne en balance (équinoxe) 1989 Saturne en capricorne (solstice) 2025 Saturne en bélier (équinoxe 1956 Saturne en sagittaire -(période équinoxiale) 1961-62) Saturne en capricorne (solstice) JHB 20 09 21

samedi 18 septembre 2021

Jacques Halbronn 1979 et l'attente prévisionnelle d'André Barbault dans sa revue L'Astrologue

Jacques Halbronn 1979 et l’attente prévisionnelle d’André Barbault dans sa revue L’Astrologue Le numéro 48 de la revue L’Astrologue (4e trimestre 1979) comportait un texte inttulé « Les premières doriphories de la crise mondiale ». (p.100). On sait que le terme « crise mondiale » avait déjà fait l’objet d’un ouvrage de Barbault, une quinzaine d’années auparavant, en 1963 : La crise mondiale 1964-1965 (Ed Albin Michel)., au lendemain d’une vraie crise mondiale celle des années 1961-62 qui avec le recul nous apparaissent comme le moment le plus proche de l’idée d’une crise mondiale -crise de Berlin, crise de Cuba.. Signalons qu’en 1989, à la veille de la conjonction Saturne Neptune, la revue l’Astrologue ne jugera pas nécessaire de préparer les esprits à une échéance annoncée depuis les années cinquante par le même Barbault. Ironie de l’Histoire, c’est justement en 1989 que Barbault connaitre le gout du succés qui lui avait été refusé au cours de la décennie qui était en train de se terminer. Etudions donc la tonalité des propos de Barbault en cette fin de 1979 qui précéde une « décade » vouée à être mémorable selon ses dires, celle des années 80 alors juste en train de se profiler. « »Depuis 1975 nous sommes entrés dans le processus qui nous achemine vers une nouvelle grande crise mondiale » Et de se référer à son étude du 23 février 1977 « Relisons un texte de Barbault paru dans le numéro 42 de sa revue sous le titre « Tradition et révolution de l’astrologie mondiale », 2e trmestre 1978 « J’ai maintenant l’absolue conviction que ce que découvriront les futurs historiens de l’astrologie, penchés sur nos travaux actuels, leur apparaitra comme une véritanle et même éclatante révolution de l’astrologie mondiale » Reconnaissons que Barbault aura effectivement « révolutionné’ l’astrologie mondiale, ce qui n’est pas rien, en tout état de cause et est un signe de vitalité en soi. Quant .à la valeur intrinséque de la dite révolution, c’est une autre paire de manches. Barbault fait déjà une prévision sur le regard qui sera porté sur son oeuvre : »Elle apparaitra à nos successeurs comme ayant été accomplie etc » (Communication faite aux Rencontres 1978 de la S.F.A. le 5 février 1978) En 2021, avec le recul, le texte de Barbault datant de 1979 semble symboliser le destin de l’astrologie, toujours en quête d’une reconnaissance toujours remise à plus tard/ Revenons sur le cycle Saturne-Neptune qui correspond à la période précédant celle de l’indice cyclique. En 1979, c’est déjà de l’histoire ancienne dans son rapport à l’astrologie et il a renoncé à « parier » sur le rattrapage soviétique qui avait été son cheval de Bataille depuis son article de janvier 1953 dans le périodique communiste L’Yonne Républicaine. (cf son Pronostic Expérimental en Astrologie, Payot, 1973) On sait qu’à partir de 1990, au lendemain de la fin du Mur de Berlin, il y reviendra, et ce d’autant plus que l’indice cyclique s’était révélé décevant et embarrassant. Mieux valait avoir deux fers au feu. Arrêtons nous un instant, tout de même, sur la « Mort de Staline », titre d’un article de Barbault dans son bulletin « Astrologie Moderne » (du mois d’Avril 1953). Certes, cette mort aura eu des conséquences significatives mais il reste qu’en elle même, astrologiquement, c’est un fait tout à fait contingent et qui ne saurait relever d’une quelconque dialectique cyclique. La mort d’un empire, oui, la mort d’un homme, non car les deux morts ne se situent pas sur le même plan. La période de 7 ans ouverte par le passage de Saturne en signe équinoxial- car la conjonction Saturne Neptune de 1952-53 eut lieu en signe équinoxial - aura enclenché la communauté charbon acier puis le traité de Rome et l’on voit bien que l’on est loin d’une histoire de maladie et de mort d’un leader aussi important soit-il. A ce propos, la conjonction Saturne Neptune de 1988-89 eut lieu en signe solsticial et Barbault ne fut pas en mesure de distinguer la différence d’impact des deux conjonctions, ce qui rendait son pronostic singulièrement flou car l’astrologie a vocation à mettre en évidence des polarités, car c’est par le jeu des polarités que son propos fait sens, faute de quoi il reste vain, En l’occurrence, la phase équinoxiale eut certainement des effets favorables à tout processus fédéraliste , favorable à une démarche impériale, coloniale et cela ne dépendit pas de l’état de sante du Camarade Stalin. C’est là une fausse causalité qui réduit l’astrologie à une forme de divination! En 1954, dans ce climat équinoxial, la France n’entend pas renoncer à l’Algérie et il faudra l’arrivée de Saturne en Capricorne pour qu’elle change son fusil d’épaule. De même en 1956, l’URSS interviendra en Hongrie., toujours dans le contexte de la même phase équinoxiale et là encore, le facteur mort de Staline n’est qu’un épiphénoméne qui ne saurait être au coeur d’une recherche astrologique digne de ce nom. D’ailleursn Barbault le savait bien et son indice cyclique vise un tout autre registre événementiel, d’une toute autre dimension. En fait, son article nous apparait comme une remise en cause de tout son travail sur Saturne-Neptune, après la déconvenue de l’opposition saturne Neptune de 1971. En fait, Barbault en 1979 avait renoncé à parier sur le cheval du communisme pour « prouver » l’astrologie mondiale. Mais dix ans plus tard, en 1989, il est rattrapé par le cycle en question, d’autant que tout le milieu astrologique applaudit à une prévision faite si longtemps à l’avance mais qui aurait d’ailleurs pu être validée aussi bien par l’effondrement du bloc communiste comme ce fut le cas que par son expansion. Une prévision à double entente. Rappelons pour mémoire que les phases équinoxiales favorissent le dépasement des frontières, des clivages historiques alors que les phase solsticiales viennent renforcer le poids d’un passé refoulé. JHB 17 09 21

vendredi 17 septembre 2021

Jacques Halbronn Portrait de l'astrologie moderne, au regard de l'Histoire des Sciences. Sur la méthodologie de l'astrologie (c 1975)

Jacques Halbronn Portrait de l'astrologie moderne, au regard de l'Histoire des Sciences. Sur la méthodologie de l'astrologie.(c 1975) Nous avons retrouvé dans nos archives un "mémoire" rédigé dans le cadre d'une thèse d'Etat (non soutenue) sous la direction de Jacques Merleau-Ponty en épistémologie, Paris X, Nanterre. Ce texte est contemporain de la rédaction de nos Clefs pour l'Astrologie (Ed Seghers 1976, Dir/ de la Collection. Luc Decaunes). C'est d'ailleurs, en cette même université que nous soutiendrons en 1999 une thèse d'Etat sous la direction de Jean Céard, en Histoire non pas sur l'astrologie mais sur le prophétisme. Nous ne reproduirons pas ce texte in extenso (il porte le numéro 3) mais nous contenterons d'en reprendre les passages les plus significatifs de notre point de vue. La thèse présentée s'intitulait alors "Idéalisme et rhétorique en Astrologie". En 1979, nous soutiendrons sous la direction de Georges Vajda une thèse de 3e cycle, (EPHE VE section) : la problématique astrologique chez les principaux penseurs juifs du Moyen Age Espagnol (qui paraitra en 1985 sous le titre LE monde juif et l'astrologie. Histoire d'un vieux couple. Milan, Ed Arché Dir.L. Toth) Nous diasgnostiquions alors, le côté "hyperscientifique" du discours astrologique. L'astrologie, écrivions-nous "utilise une information à la fois simple et complexe. Complexe parce qu'elle repose sur un certain niveau de civilisation, simple parce qu'elle dispense d'un lourd travail de préparation et de traitement. Autrement dit, la complexité réside dans la nécessité de connaitre les données précises de naissance- ce qui n'est rendu possible que dans une société bureaucratique, institutionnalisée etc; Quant à la simplicité, elle tient à ce que cette information(...) une fois obtenue, le reste suit sur des rails (..) Le paradoxe, épistémologiquement, parlant, pour ce savoir considéré par la Cité scientifique comme paria tient à ce qu'il emprunte les attentes les plus caricaturale du scientisme. C'est un fait que si l'on ne tenait aucun compte des résultats obtenus mais simplement des méthodes, on pourrait placer l'astrologie au premier plan des sciences de l'homme. Avec l'astrologie, que d'énergie n'économise -t-on pas, que de longues heures- (...)l'astrologie n'épargne point quand on la compare au labeur du psychanalyste ou de l'historien" Et nous insistions sur les résultats Gauquelin connus alors depuis une vingtaine d'années : " Le statisticien français a établi un rapport entre les catégories professionnelles et la présence de planétes distinctes pour chaque catégorie (...) Tant que des travaux statistiques significatifs et positifs n'avaient pu etre établis (...) avec quelle aisance, l'astrologue n'eut ils point démontré , au nom même de la Sciene, pourquoi on ne pouvait faire apparaitre le "fait astrologique"! Et voilà qu'il apparait que l'astrologie peut être appréhendée au niveau de catégories très générales. L'individu est certes unique mais les planétes semblent en mesure de saisir des lois propres à des groupes d'individus; (..) Nous voudrions montrer que globalisme et économie de recherche sur le terrain sont des traits tardifs, liés à une même cause, à une même inversion" Nous entendions montrer qu'il y avait un contre sens dans l'usage des portraits astrologiques. ""Il faut se référer aux techniques actuellement répandues en astrologie indienne. Les astrologues indiens posent beaucoup de questions. Ils ont certes des définitions fort minutieuses mais celles-ci leur servent (..) à explorer le terrain et non à le deviner. (..) On passe en revue les diverses équations envisageables jusqu'à ce que l'on ait conclu que tel portrait se révélait dans l'ensemble plus ressemblant. (...) il s'agit de portraits somme toute plus ou moins généraux et qui visent moins à décrire qu'à identifier(..) La méthodologie astrologique serait ainsi passée d'une science de l'homme s'efforçant de baliser le terrain par des méthodes de classification, de répérage (...) à une pseudo-science dédaignant le long cheminement, la nécessaire décantation, pour divorcer d'avec le réel (..) Le concept d'horoscpie consiste à demander aux astres eux mêmes de fournir la réponse quant à l'astre régissant l'individu.(...) Le postulat sous jacent nous semble être le suivant : il y a solidarité entre l'ensemble des astres (..) L'on a introduit une série de critères permettant d'apprécier la force respective de chaque astres à la naissance. L'astre le plus "valorisé" sera celui qui gouvernera le sujet." Et nous poursuivions: "Nous avons là une exemple caractéristique des difficultés du dialogue Astrologie Astronomie. (..) L'astrologie donne une importance prioritaire au fait astronomique. (..) Une part importante des mutations du savoir astrologique est due à des causes externes, à des nécessité de réajustement. Ainsi le passage de l'astronomie de position à une astronomie plus apte à décrire le mouvement des planétes a -t il constitué une révolution au moins aussi cruciale que la découverte de nouvelles planétes dans le systéme solaire. Mais cette révolution - comme c'est généralement le cas pour la pensée astrologique- n'évacue pas les acquis antérieurs même si les causes ont disparu. L'astrologie (..) a du formuler se problématique prévisionnelle en faisant du long terme avec du court terme (..) D'où la naissance de ce que l'on pourrait nommer "correspondances temporelles"(..)On conviendrait que, par exemple, un jour après la naissance indiquerait en fait la situation .....un an après la naissance." (..) Plutôt que de suivre un seul astre à la trace et d'apprécier toutes les nuances de son itinéraire, l'on va s'intéresser à tout un ensemble d'astres et s'interroger - ce que permet l'astronomie de position qui est "spatiale"- sur les interrelations qui y régnent. On a dénoncé ce tour de passe passe à propos de la détermination de la dominante (...) Il reste que l'astrologie joue avec beaucoup de persévérance son rôle d'exégéte de l'astronomie. " Nous parlions du syncrétisme astronomico-astrologique (...) L'astrologie ne saurait se voir reprocher de ne pas tenir un assez grand compte de l'astronomie et de ses bouleversements mais tout au contraire il conviendrait d'observer les méfaits d'un tel asservissement" Quelques réflexions autour de ce "mémoire épistémologique" que nous avons produit il y plus de 45 ans. Nous apprécierons spécialement l'idée selon laquelle faute de suivre un seul astre dans son périple, l'on aura fait de nécessité vertu et décidé que l'important serait plutôt les relations entre planétes. Est ce que Barbault dans sa définition du cycle planétaire, impliquant deux planétes, ne reste pas marqué par une telle "solution"? Par ailleurs, nous percevons dans notre texte de jeunesse l'amorce d'une anthropocosmologie. D'ailleurs, dès la fin 1976, ,nous avions fait paraitre dans la revue Cosmopolitan un dossier intitulé "Astrologie sensorielle" (numéro de décembre) qui fixait le cycle de la personne sur la base de tests et non sur la date de naissance. JHB 17 09 21

jeudi 16 septembre 2021

Jacques Halbronn Le Zodiaque au coeur du syncrétisme astrologique

jacques Halbronn Le zodiaque au coeur du syncrétisme astrologique. Nous avons déjà salué en Antoine Pluche’né en septembre 1688) un sens( un génie) remarquable de la régénération des textes dont il expose la « méthode » dans son Histoire du Ciel. Pluche aborde la question de l’Ascendant en Astrologie à la fin de son ouvrage, succéddant à son Spectacle de la Nature, au chapitre consacré à la Divination. (p. 452 et seq) « On se figure que les noms expriment leurs fonctions & spécifient leurs influences. » Il aborde la question du « moment pivilégié » de la naissance., ‘celui où le signe montait à l’horizon ». C »est « le point ascendant d’une étoile ». Pluche se veut ici historien de ce qu’il considére comme l’erreur astrologique avec un développement intitulé »Origine de l’astrologie judiciaire » La question de l’ascendant en astrologie est une des plus confuses en raison du refus de l’astrologie contemporaine d’accorder un rôle significatif aux étoiles fixes. A la place de l’étoile se levant à l’horizon, l’on propose généralement une sorte d’interface abstraite avec un ascendant où souvent on ne trouve ni étoile, ni planéte, mais l’on peut toujours aller voire du côté de la planéte domiciilée dans le « signe » ascendant. En fait, selon nous, nous avons affaire à deux astrologies bien distinctes. D’une part une proto-astrologie axée sur le mouvement diurne et dont Michel Gauquelin a circonscrit les cadre avec des planétes se levant à l’horizon, et donc « ascendantes ». on pourrait parler des « ascendants Gauquelin ». Mais l’on peut supposer que l’on ait pu accorder quelque importance par ailleurs à l’étoile se levant à l’horizon car il y a bien plus d’étoiles fixes que de planétes. Rappelons que le mot horoscope utilisé également implique une visiblité (scope) Pour Guauquelin, en 1955, il n »y avait que trois planétes à considrérer, Mars, Jupiter et Saturne, auxquelles sont venues se rajouter Lune et Vénus. il y avait donc peu de chances que l’une de ces planétes se levât à l’horizon de la naissance à moins d’admettre que l’on ait pu controler le moment de l’accouchement, comme on le fait plus ou moins de nos jours. Mais cette astrologie est des plus frustres et nous parlerons de proto-astrologie car elle n’exige pas la connaissance des cycles planétaires dans leur diversité, mais seulement le moment de l’émergence d’une planéte au cours d’une journée, la Lune et Satyrne se retrouvant ainsi sur un pied d’égalité. En ce snes, au niveau des maisons, il est possible de se servir des planétes transsaturniennes puisque la durée de leurs révolutions respectives n’entre pas ici en ligne de compte. En fait , nous avons deux conceptions du zodiaque qui cohabitent, syncrétiquement, l’une stellaire et l’autre saisonnière. Autrement dit, l’ascendant reléve d’une astrologie stellaire et la cyclologie planétaire d’une astrologie saisonnière. La problématique du syncrétisme conduit à penser que ces deux plans peuvent et doivent cohabiter. Cela dit,, nous n’excluons pas que l’on considére les rapports entre étoiles et cycle saisonnier vu que le cycle saisonnier avec ses axes équinoxiaux et solsticiaux n’offre pas de visibilité céleste. ..Ce qui nous renvoie à la découverte de la précession des équinoxes llaquelle résulte de l’attention que l’on avait pu porter à l’identification de l’étoile correspondant au point vernal à moins que cette étoile ne fût justement qualifiée de « point vernal ». Autrement dit, il y aurait une astrologie primitive exhumée par Gauquelin et qui serait l’oeuvre des hommes et une astrologie « divine » qui serait celle des dieux et exigeant, à plusieurs titres, pour être mise en oeuvre un niveau technologique infiniment supérieur. L’une correspond à l’ascendant et aux maisons, l’autre reléve de l’astrologie mondiale; Quelque part, elles sont complémentaires mais le thème natal ne devrait en aucune façon positionner les planétes en signes. Il y a bien un Zodiaque des signes et un Zodiaque des constellations mais il vaudrait mieux parler d’un Zodiaque des étoiles et d’un Zodiaque des Quatre Saisons et abandonner complétement la division en 12 du zodiaque, aussi bien pour les constellations que pour les signes, laissant ce référentiel aux seuls astronomes. JHB 16 09 21 . close

mercredi 15 septembre 2021

Jacques Halbronn Sur les cycles planétaires selon Yves Lenoble

Jacques Halbronn Sur les cycles planétaires selon Yves Lenoble En 1994, Yves Lenoble publiait son premier ouvrage, à 47 ans, Initiation à la pratique des cycles planétaires, dans le cadre des "éditions de l'ARRC' (à Poissy, 78)) qu'il avait fondées. Nous avons pensé qu'il serait intéressant et instructif de nous pencher sur cette publiction. C'est en cette même année que nous faisions paraitre "L'Astrologie selon Saturne" aux éditions de la Grande Conjonction. Arrêtons nous sur une formule qui nous convient : "Signification de la division du cycle en 4" (p. 26) avec le premier carré formé entre deux planétes, et ainsi de suite, si ce n'est que selon nous la division en 4 ne saurait être fondée sur la technique des aspects mais sur les relation d'une planéte donnée avec les axes équinoxiaux et solsticiaux Nous suivrons Lenoble quand il signale que la notion de cycle est perceptible à différents niveaux, "au long de notre vie, en nous et autour de nous" ainsi que son rappel des "quatre saisons". Tout cela n'impliquant pas en soi un quelconque savoir astrologique. Cela vaut aussi, note l'auteur pour les cycles économiques. Lenoble évoque également les "métamorphoses des groupes sociaux" Le hic tient au passage vers les corrélations astronomiques (cf 'la dimension cyclique en astrologie") Lenoble constate:"C'est André Barbault qui, patiemment et minutieusement, met en corrélation dans Les Astres et l'Histoire les cycles des planétes lentes et les événements de l'histoire des XIXe et XXe siècles."On s'arrêtera sur le développement "Concordance des planétes et des âges" où la révolution de chaque planéte est mise en relation avec un certain âge de la vie. On commence par Uranus parce que la durée de son "cycle" "est prohe de la durée d'une vie humaine" (84 ans) mais Neptune n'est pas oublié (pp. 48- 49) pas plus que Pluton, à la suite.* Dans sa bibliographie, Yves Lenoble ne signale pas nos deux éditions de Clefs pour l'astrologie, chez Seghers (1976 et 1993) alors que nous y traitions de ces questions, graphiques à l'appui. Chez Lenoble; e lecteur se voit d'entrée de jeu imposé l'idée selon laquelle un cycle planétaire implique le recours à deux planétes du systéme solaire, à l'instar du cycle soli-lunaire. A aucun moment, il n'est mentionné la possibilité de commencer par une seule planéte, ce qui pourrait sembler être la base et ce qui constituait le fondement de nos "Clefs pour l'Astrologie" où à aucun moment nous ne traitons de la combinatoire de deux planétes. Or, la question des rapports entre planétes et âges se fonde sur la révolution de telle ou telle planéte et non sur le lien entre deux planéte. Prenons le cas de Saturne, son "cycle" est bien de 29 ans comme l'indique Lenoble (p. 34) et n'est pas à géométrie variable, de 20 ans quand il se combine avec Jupiter ou de 36 ans quand il se combine avec Neptune et tout à l'avenant! A moins d'avoir mal lu son ouvrage, à aucun moment, Lenoble ne prend même la peine de réfuter la thèse d'un cycle articulé sur la révolution d'une seule planéte. Pour lui, il va de soi, que la division en 4 passe par les aspects entre deux planétes et non par le passage d'une planéte sur les axes équinoxiaux et solsticiaux: 0+ bélier, 0° cancer, 0° balance, 0° capricorne, ce qui constitue une alternative tout à fait envisageable et qui respecte les "nombres" des planétes dont il traitait à propos des âges. Il est vrai que cette tradition combinant deux planétes a une longue histoire et une page glorieuse avec le couple Jupiter- Saturne mis en avant par Albumasar. Cela dit, il existe également une tradition qui s'intéresse au passage d'une planéte au travers des 12 signes du zodiaque et notre approche monoplanétaire ne fait que reprendre cette idée autour des axes équinoxiaux et solsticiaux qui encadrent les 12 signes (cf le classement en signes cardinaux, fixes et mutables) qui est bien plus satisfaisant que le classement en signes liés aux 4 Eléménts lequel ne respecte pas la structure 4x3 mais lui substitue une structure 3x4! On pense à Pluton, planéte lointaine. Corrélation de l'astrologie et de l'histoire, Paris, Ed Véga, 1958, ouvrage absent de la bibliographie de Lenoble qui se prétendait pourtant assez exhaustive. (pp. 178-180) mais c'est bien là le probléme chez cet auteur qui donne l'impression, l'illusion, d'être complet alors qu'il exclue toutes sortes de données comme on aura eu l'occasion de le montrer lors de la sortie de son Astrologie: L’Astrologie: le grand voyage en soi et dans l’avenir JHB 15 09 21

lundi 13 septembre 2021

jacques Halbronn Antoine Pluche et la méthode en histoire régénérative Par histoire régénérative, nous entendons une méthode visant à restituer un document "dégénére" dans son état premier, en remontant du complexe vers le simple/ En 1740, Antoine Pluche (1688-1761) publie une Histoire du Ciel (cf reprint BNF 1977) qui sera complétée par le Spectacle de la Neture.. On y trouve de fort judicieuses réflexions à l'intention de l'historien des traditions dont nous reproduirons ici quelques passages et don bien des chercheurs devraient prendre de la graine. Extrait de son chapitre sur 'l'origine de la semaine" "On commence par le simple (.) Le simple se charge ensuite, se défigure (..) il s'altère par des additions, par des broderie, par des commentaires" "Tous les peuples (...)ont horriblement défigur" cette simplicité majestueuse en chargeant sans fin la créance d'opinions fausses et le cérémonial de pratique superstitieuse. "Nous suivons donc la nature & l'expérience quand nous remontons du composé au simple Ce ne fut que long temps après la naissance de ces nouveaux dieux qu'on s'avisa de leur assigner des places dans les planétes" Pluche rappelle que Moise avait instauré avec le Décalogue le Shabbat. Mais en cela, il ne tient pas compte de la critique biblique qui remet en question l'authenticité de certains textes et de certaines attributions; JHB 13 09 21 Bibliographie sur la fortune de l'oeuvre de Pluche Nadine Vanwelkenhuyzen Langues des hommes, signes des dieux: Fréret et la mythologie · · Corpus: Revue de philosophie 29:63-73 (1995). M. Davif. La notion de fétichisme chez Auguste Comte www.persee.fr › doc › rhr_0035-1423_1967_num_171_2_8486 Brian Juden, Traditions orphiques et tendances mystiques dans le romantisme français (1800-1855). Front Cover. Slatkine, 1984 -

Jacques Halbronn Les nombres comme interface versus l'indice cycliq...

vendredi 10 septembre 2021

Jacques Halbronn L'astrologie à l'heure du choix méthodologique

Jacques Halbronn Astrologie. Individualisme et statistique ne font pas bon ménage. Il semble que les astrologues n'ont pas encore bien compris que l'étude astrologique de cas isolés n'est pas "payante" pour mettre en évidence le "fait astrologique" dans la mesure où l'on bascule dans l'incomparable.Michel Gauquelin avait montré la voie en travaillant sur des catégories socio-professionnelles (cf notre étude avec les Personnalités planétaires. Paris, Lagrande conjonction- Trédaniel, 1992) Nous pronons une méthodologie "répétitive", "récurrente" où le même signal sera repris pour une période importante et par une population de taille. et non, par conséquence, pour des cas et des événements isolés. Or, l'astrologue "ordinaire" est condamné à se contenter de coups de sonde par trop brefs. Certains penseurs de l'astrologie - on pense à Roger Hecquet - ont voulu imposer à la démarche astrologique une certaine idée de la vie en société par trop marquée par une vie au jour le jour. Ils auront tenté de faire entrer l'astrologie dans ce qui ne peut se révéler que comme une impasse. Dans certains cas, cela ne les aura pas empêché d'effectuer des constats pertinents à partir de tel ou tel cas mais ils n'ont pas compris que ce qui valait astrologiquement dans tel cas valait également pour beaucoup d'autres. Ils n'ont pas compris qu'une même configuration astrale pouvait impacter un grand nombre de personnes. Cela tient à la trop grande importance qu'ils accordent au thème natal, ce qui a plombé leur recherche. Dès 1976, dans Clefs pour l'Astrologie, nous mettions en garde contre le "thème natal" mais nous n'avons pas été suivi pas plus que lorsque nous conseililons le monoplanétarisme (cf L'Astrologie selon Saturne, 1994, ED La Grande Conjonction). C'est pourquoi nous repartons en croisade. Mieux vaut tard que jamais pour "sauver" les prochaines générations d'astrologues. Pourtant, en dehors du milieu astrologique, les gens ne voient pas d'inconvénient à se dire de tel ou tel signe, tout en sachant qu'ils ne sont pas seuls dans ce cas ni pour admettre que des événements comparables puissent arriver à un grand nombre. Or, les astrologues rejettent cette forme d'astrologie, jetant le bébé avec l'eau du bain car s'il est juste que la symbolique zodiacale n'a pas grande valeur en soi, la philosophie sous jacente n'en est pas moins valable dans son principe collectif. Le public sent bien que la vérité de l'astrologie est dans une certaine faculté à rapprocher les gens et les évenements au lieu de les séparer, de saucissonner le monde à l'extréme.. Le public va vouloir que les gens nés sous le meme signe se ressemblent. Ce référentiel zodiacal n'est pas valable mais l'attente est légitime par rapport à ce que pourrait un jour apporter l'astrologie. Le cycle saisonnier nous enseigne qu'il existe des périodes d'une durée de 3 mois avec un commencement, un pic et une fin, ce qui correspond à la catégorie de quadruplicité : signes cardinaux, fixes mutables qu'il faut comprendre comme un processus continu et qui va croitre. Or, la division en 12, donne l'impression qu'au sein d'une même saison, il y a des clivages et c'est pourquoi, nous pensons que le Zodiaque doit être réduit à une division en 4, articulée sur les équinoxes et les solstices avec une dialectique marquée entre les uns et les autres, ce qui est le b-a ba de l'astrologie que certains ont oublié comme Barbault qui ne distingue pas entre les conjonctions ayant lieu dans telle ou telle partie du Zodiaque (cf LEs astres et l'Histoire, Paris, Pauvert, 1967° Nous en sommes arrivés à la conclusion selon laquelle c'est toute l'Humanité qui serait impactée par le seul cycle de Saturne tout en précisant que face à un même stimulus, les réponses peuvent varier à l'infini au niveau existentiel. Mais il serait chimérique de la part de l'astrologie de croire que c'est par l'astrologie que l'on serait en meure de circonscrire, d'embrasser une telle diversité. C"est à une telle utopie que l'astrologie va devoir tôt ou tard renoncer. L'astrologie doit devenir ou plutôt redevenir un outil à la portée de chacun. Non pas dans l'esprit de ces manuels qui promettaient que chacun pouvait apprendre l'astrologie, comme Maurice Privat dont le traité, paru en 1935, nous aura mis le pied à l'étrier mais comme un tableau de bord que chacun pouvait consulter à tout moment non pas dans les livres mais dans le ciel, non pas au bout d'une lunette mais à l'oeil nu. Une astrologie à l'échelle de la Cité, républicaine, sans avoir besoin d'aller consulter un astrologue. Car quelque part, c'est la corporation des praticiens de l'astrologie qui fait de la résistance; Or, pour nous, l'astrologie doit devenir un outil pour le psychanalyste, non pas à lui fournissant une "carte du ciel" individuelle mais en lui offrant un concept général comme cela fut le cas pour le Complexe d'Oedipe, il y a plus d'un siècle. Il est probable que ce sont les thérapeutes qui voudront se servir de notre modéle/modém et non les astrologues et nous pensons que l'enseignement de l'astrologie en tant qu'outil thérapeutique doit être réservé aux personnes formées par ailleurs et n'attendant pas tout de l'astrologie.. De la même façon, l'astrologie doit être mise dans les mains des historiens plutôt que de demander aux astrologues de se faire passer pour des historiens. Car quel sens y a t il à donner des exposés historiques, comme l'ont fait Barbault ou Hecquet avec un certain talent(cf son Traité d'astrochronobiologie individuelle et mondiale, Dervy 2008) s'il s'adressent à des lecteurs qui ont une culture historique médiocre et qui sont obligés de prendre pour argent comptant les données historiques qui leur sont fournies et sont choisies en connaissance de cause. Il convient que l'astrologie s'appuie sur des faits connus de tous, que l'on peut retrouver sur Internet et non sur les données que tel client sera en mesure de fournir et qui ne permettent aucun recoupement; Il y a là un malheureux mélange des genres: il y a un temps pour brosser les tendances générales d'une société, pour une période donnée et un temps pour aborder les cas particulier. L'astrologie est au moulin, le psychologue, le sociologue, le "politiste" au four. Le jour où les astrologues seront invités dans un débat avec d'autres experts, on pourra crier victoire mais on n'en est pas là, JHB 10. 09 21

jeudi 2 septembre 2021

Jacques halbronn Epistémologie. La preuve et la démonstration : deux approches de "la Science"

Jacques Halbronn : Epistémologie. La preuve et la démonstration : deux approches de la "Science" Que penser de celui qui demande des "preuves" de ce que l'on avance? Est ce de sa part un signe de rigueur ou bien dune certaine impuissance à penser par soi même? La plupart de ceux qui s'occupent d'Histoire nous semblent appartenir à ces chasseurs de preuves., quitte à les fabriquer ou à se voir berner par la production de oontrefaçons. Ils sont aisément victimes de supercheries littéraires puisqu'ils ne sont pas en mesure de développer une argumentation critique de qualité. A l'opposé de ces amateurs de "preuves" tangibles, nous trouvons le monde des "vrais" scientifiques qui sont sensibles à la force des arguments apportés quand bien même n'y aurait-il pas de "preuve" de ce qui est avancé. Les gens de la preuve parleront alors de "spéculations", ce qui sera, dans leur bouche, l'annonce d'une condamnation sans appel. Entre ces deux populations, c'est un dialogue de sourds et il est recommandé quand on opte pour un directeur de thèse de savoir sur quel pied danser car cela risque fort sinon le pourrissement de la relation, du fait d'une certaine incompréhension mutuelle, chaque protagoniste étant déçu par l'autre. L'homme de la preuve attendait que l'on s'en tienne aux "faits", aussi invraisemblables soient ils alors que l'homme de la "demonstration" exigera que l'on évite les invraisemblance au regard d'un certain "bon sens " (Descartes) s aussi renseignées soient-elles. Dans le cas des études nostradamologiques ou dans celui des études ptolémaiques, au regard de l'étude des textes, il y a ceux qui ont une approche "factuelle" et apologétique et ceux qui préconisent une méthode archéologique et critique si bien que les uns et les autres resteront sur leurs positions indéfiniment parce qu'il leur manquera toujours quelque chose chez leur interlocuteur. Selon nous, les tenants des "preuves" ont fort peu confiance dans la "raison" raisonnante qui interroge les données disponibles pour les dépasser et les transcender. Ils se soutiennent entre eux dans leur résistance aux "thèses" qui "vont trop loin", comme pour un nageur qui se tient à distance du bord, de la rive. Ils attendent LA preuve "irréfutable", le document "imaginé" par les gens de la démonstration et dont ils font le pari qu'il n'existe pas et qu'ils n'auront donc pas à se plier face à un "raisonnement". On retrouve là la dialectique déduction/induction. Dans les deux corpus évoqués, celui de Nostradamus et celui de Ptolémée, l'un touchant au prophétisme astrologique , l'autre aux rapports astrologie.astronomie, les hommes de la "démo" pourfendent les constructions des "faussaires", imitant les quatrains des almanachs de Nostradamus, et rédigés dans le contexte de la Ligue face au futur Henri IV alors que les tenants de la "preuve" ne veulent pas croire à une telle imposture et n'entendent pas se contenter d'arguments "spécieux". Pour cc qui est de Ptolémée, le débat que nous avons lancé depuis peu vise à déconstruire le dispositif des Dignités planétaires figurant dans la Tétrabible en montrant que le dit dispositif ne peut qu'être une version tardive, altérée, quand bien même ne retrouverait-on pas la dite présentation reconstituée selon une argumentation structurelle et géométrique. Pour les gens de a démonstration, la "raison" prime sur les "traces", les "ruines", qui nous sont parvenues. Comme on l'a dit, d'entrée de jeu, les historiens appartiendraient plutôt au type "preuve" qu'au type "démo" alors que dans le domaine de des sciences dites dures, la qualité de l'argumentation, son élégance -selon le rasoir d'Occam- est honorée et applaudie. On a bien là la manifestation de deux "tempéraments", de deux modes de fonctionnement cérébral, que l'on retrouve dans nos travaux en anthropocosmologie., à savoir que tantôt la mémoire ( solsticialité) est suractivée et tantôt c'est l'intelligence (équinoxialité). Mais d'un point de vue cyclique, nous pensons qu'il y a alternance de ces deux modes de pensée et qu'il est vain d'aller à contre-courant d'une "mode" tendanst à être consensuelle, pour un temps donné.. JHB 02 09 21